2020 est l’année prévue pour le scrutin présidentielle au Burkina Faso. Mais déjà , le nouveau code électoral divise la classe politique. Si pour l’opposition politique ce code vise à exclure une grande majorité des burkinabè vivants à l’étranger des échéances électorale de 2020, pour la majorité, notamment le parti au pouvoir, est pour son application.
Pour le ministre d’Etat Simon Compaoré, par ailleurs président par intérim du MPP, «il faut arrêter de piailler et aller à l’essentiel à savoir réussir en 2020, le vote des burkinabè de l’étranger». Selon lui, ce vote n’a que trop duré.
Le premier responsable du parti au pouvoir ajoute que dans ce dossier, «l’opposition nous sert un film western de mauvaise qualité. Les téléspectateurs ont hâte de voir défiler le générique fin pour vite quitter cette salle obscure aux ordures nauséabondes».
A la question de savoir si le MPP n’a pas peur de l’opposition politique qui est en train de raffermir ses liens, Simon Compaoré répondra par «non, notre parti n’a pas peur». Il ira plus loin en ajoutant que le rapprochement des partis membres de l’opposition ne leur regarde pas, «même si tu ne peux pas casser une calebasse tu parles» a-t-il indiqué à cet effet, «au niveau de l’opposition personne ne peut nous faire pour», affirme-t-il.
A en croire le ministre Simon Compaoré, la majorité est en rang serrée et au moment venu, le MPP et ses alliés vont rendre compte au peuple. «Nous ne sommes pas comme l’opposition qui passe son temps à faire des déclarations et des points de presse», a-t-il conclu.
Pour terminer cette rencontre avec la presse, le MPP a souhaité une bonne saison de pluie aux burkinabè et particulièrement aux agriculteurs. Pour le MPP, la cadence donne de l’espoir et ses vœux est que la présente campagne agricole sera meilleure qu’on a connue l’année dernière.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net