Abolition de la peine de mort au Burkina : «Nous avons voté contre», Groupe parlementaire UPC Spécial

mercredi, 06 juin 2018 15:59 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Politique

Dans la matinée de ce mercredi 6 juin 2018, le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC), a rencontré la presse pour échanger. Les députés ont dressé le bilan de leur participation à la première session ordinaire de l’année 2018 tenue du 7 mars au 14 juin et des activités extraparlementaires réalisées au cours de cette période. 

Remplir leur devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple, c’est à cet exercice que le groupe parlementaire UPC a passé en revue les actions qui ont été conduites durant la première session ordinaire des 12 mois écoulés. La rencontre ce mercredi 6 juin 2018 a eu lieu au siège du parti.

Cette session a connu l’adoption de 27 projets de loi dont 16 portant ratifications, 10 accords de prêt, 2 accords de prêts et 2 conventions relatives à l’extradition et à l’entraide judiciaire entre le Burkina Faso et la France. Pour Henriette Zombaré, leur groupe parlementaire a donné sa caution pour l’adoption des projets de loi portant ratification, a l’exception des projets de conventions relatives à l’extradition judiciaire. Selon elle, cette posture qu’ils ont adopté se justifie par le faite que la loi ne peut être un instrument de règlement de comptes politiques.

A Moussa Zerbo, député UPC, d’ajouter que sur les 27 projets de loi émanant du gouvernement, le groupe UCP, a voté 21 pour, 1 contre et 3 abstentions. Le projet du code pénal n’a pas connu la caution du groupe parlement UPC parceque ne reflétant pas leurs réalités disent-ils. A en croire ces députés de l’opposition, cette loi comporte des lacunes et les praticiens du droit ainsi que les personnes ressources n’ont pas été associées.

groupe-upc-2Nicolas Dah, président du groupe parlementaire (UPC)

La loi portant modification du statut de l’opposition politique qui a été retiré au moment des votes a également été abordée au cours de ce point de presse. Pour le groupe parlementaire UPC, le motif avancé par le gouvernement n’est pas valable, parce que le processus avait déjà été enclenché et les commissions saisies avaient même émis des avis favorables à son adoption.

La gestion du président de l’hémicycle Alassane Bala Sankandé a été aussi un des sujets qui à attirer l’attention des animateurs du jour. Les députés de l’UPC, dénoncent le mauvais fonctionnement de l’institution parlementaire. Pour eux, l’assemblée nationale est caractérisée entre autres par de multiples modifications et retraits de dossiers inscrits à l'ordre du jour des sessions, le non-respect du délai de dépôt des projets de loi par le gouvernement, le non-respect du calendrier des auditions générales par les membres du gouvernement, etc.

Pour les élus nationaux du parti du lion, le président de l’assemblée nationale Alassane Bala Sakandé «doit se ressaisir» afin d’éviter que le navire hémicycle ne sombre.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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