Le port autonome de Lomé est celui qui est le plus proche du pays des hommes intègres. Cette proximité a permis le renforcement des installations et des équipements de gestion de navires et la mise en exploitation du 3ème quai du groupe Bolloré et de Lomé container terminal. Ces quais sont tous équipés de portiques ultramodernes et de grues de parcs sophistiquées. Cela a facilité l’accueil des navires de dernière génération, il s’agit entre autre du renforcement des mesures de sécurité et de sûreté maritime, la réduction des faux frais sur tous les circuits d’enlèvement des marchandises au port avec la forte contribution du guichet unique et de l’office togolaise des recettes (meilleur offres sur le séjour des marchandises réduit désormais à 10 jours).
En plus de cela, on note également la réduction des frais de douane liés au transbordement des marchandises d’un camion chargé tombé en panne vers un autre (de 450.000fr à 300.000fr) et l’aménagement des voies de cantonnement tant dans la ville de Lomé que sur le corridor de transit de marchandises.
Le contre-amiral, Agnon Fogan K. Adegnon
Selon le président de l’alliance pour la promotion du port autonome de Lomé, le contre-amiral Agnon Fogan K. Adegnon, l’avantage comparatif offert par ce port est de marge importante. Le Togo applique strictement le règlement 14 de l’UEMOA alors que certains pays accordent des seuils de tolérance et d’autres même refusent catégorique de l’appliquer a-t-il fait comprendre au public.2 Il a souligné un phénomène dont les conséquences sont multiples, c’est le fait, selon lui que le trafic en direction du Burkina Faso, à l’exception du clinker et des hydrocarbures ait connu une baisse considérable au niveau des produits alimentaires (riz, sucre et huiles végétales) ce qui provoque une double perception au niveau du bordereau électronique de suivi de cargaison.
Pour résoudre ces problèmes qui entravent la bonne marche du port autonome de Lomé, le contre-amiral, a indiqué que des cadres de concertations sont mis en place dans le but de permettre aux acteurs impliqués, de débattre sur les difficultés qui se posent à l’industrie maritime nationale. Il est même envisagé d’aller au-delà , pour instaurer des instruments répressifs en cas de déviance avérée.
Lors de cette rencontre, le directeur général du CBC, Ervé Sébastien Ilboudo, est revenu sur la levée du BSC sur le fret en transit et l’application récente du règlement 14 de l’UEMOA, qui de son avis, entrave la promotion harmonieuse du corridor.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net