Présent dans huit pays en Afrique à savoir le Benin, le Sénégal, le Ghana, le Malawi, le Mozambique, l’Ouganda et le Burkina Faso, l’ONG Hunger Project a pour vision de lutter contre la faim et la pauvreté au sien des communautés rurales de ses pays partenaires. Elle est par essence une organisation qui centre toutes ses actions pour le renforcement des capacités et des compétences des communautés partenaires afin qu’elles deviennent les artisans de leur propre développement.
Hunger Project a mené des activités sur le terrain en deux phases. La première qui était la valorisation des ressources et du potentiel humain dans les épicentres et la seconde a concerné la collaboration dans la construction du siège et d’un minimum d’infrastructures au Burkina Faso. Pour les animateurs de ce point de presse, la deuxième phase a permis aux populations partenaires de se concerter, de s’alphabétiser, de se former et d’avoir accès á la nourriture pendant les périodes de soudure. Elle leur a aussi permis d’avoir des infrastructures entièrement équipées et électrifiées.
Pour ce qui concerne le bilan des 20 ans d’existence de la structure au pays des hommes intègres, son directeur national Evariste Yaogo, a indiqué qu’au niveau de la mobilisation et du renforcement des capacités des communautés, 15 communautés rurales ont été organisées en association et chacune d’elle dispose d’un domaine foncier d’environs 3ha. Ces communautés travaillent en synergie avec les collectivités territoriales et les services techniques de l’Etat. Pour la sécurité alimentaire, le directeur a fait savoir que 20 organisations paysannes agricoles mènent des activités de warrantage en relation avec les caisses populaires, et 20 sites maraichers ont été aménagés par des groupements de femme.
Pour les activités à venir, l’ONG Hunger Project compte conduire tous les épicentres à l’autonomie et en faire des modèles de réussite et de développement, capitaliser et partager ses bonnes pratiques. Dans cette même lancée, elle compte aussi faire adopter les stratégies de l’épicentre par les autres acteurs du développement afin de permettre le passage à l’échelle de sa stratégie, dans l’optique d’éliminer la pauvreté et la faim sur toutes ses formes.
En rappel, au Burkina Faso, l’ONG Hunger Project est organisée autour d’un conseil national, d’un bureau national incluant un groupe d’animatrices et d’agents de terrain. Le bureau national est composé de 15 cadres et une vingtaine d’agents de terrain qui travaillent avec 15 zones d’intervention appelées (Epicentres) et réparties dans 9 des 13 régions.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net