Le réseau ODAS veut améliorer l’accès aux services d’interruptions sécurisées de la grossesse selon la loi, aux soins après avortement et à la planification familiale. Cette volonté s’inscrit dans le cadre de lutte contre la mortalité maternelle au Burkina Faso, due aux avortements clandestins.
Le point focal du centre ODAS, Awa Sawadogo, explique que les interrogations qui sont liées à l’avortement sécurisé de la grossesse et aux soins après avortement sont légitimes. Sa pratique, dit-elle, rencontrent des difficultés liées certains facteurs comme la culture, la religion etc.
Les participants à la rencontre de lancement des activités de l'ODAS
Elle indique que le présent centre se donne pour défis de renforcer l’accès à l’avortement sécurisé, autorisé par la loi et à l’autonomie corporelle en Afrique francophone.
Pour Dr Awa Sawadogo, les femmes et les jeunes filles ont droit à des " soins d’interruption sécurisée de grossesse" selon la loi et aux " soins après avortement de haute qualité’’. Raison pour laquelle, elle déclare que " nous formons des prestataires de soins qui sont soutenus par les systèmes de santé et ils auront pour tâche de garantir aux femmes et aux jeunes filles des soins de grande qualité ".
Le réseau régional ODAS a pour ambition de créer un monde ouvert dans lequel, soutient-il, les femmes ont le pouvoir et le soutien pour prendre le contrôle de leur vie reproductive. C’est pourquoi, la coalition compte travailler à l’éducation des hommes et des femmes sur l’importance de l’équité entre les genres et sur le droit de la reproduction.
Le réseau ODAS couvre 9 pays de l’Afrique de l’ouest francophone. Ces pays sont le Niger, le Mali, le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo, la Guinée, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net