(Ankara, lundi 05 juin 2023) La ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, S. E. Madame Olivia ROUAMBA a assisté aux côtés du Président de l’Assemblée Législative de Transition, S.E. Dr Ousmane BOUGOUMA, à la cérémonie d’investiture du Président turc Recep Tayyip ERDOGAN. Une vingtaine de chefs d'État, de Premiers ministres et de haut responsables d'Organisations internationales ont pris part à la cérémonie, le 03 juin dernier à Ankara. La cheffe de la diplomatie burkinabè note que l’invitation du Burkina Faso à participer à cette investiture est une marque d’honneur, preuve de la belle amitié et des liens solides qui existent entre le Burkina Faso et la République de Turquie. Elle témoigne également de l’avis de la ministre ROUAMBA, de la volonté commune de Ouagadougou et Ankara d’intensifier les liens bilatéraux dans divers domaines couvrant l’économie, l’éducation, la santé, la défense, les technologies innovantes, le développement et la culture. Notons qu’une coopération militaire existe depuis 2001 entre le Burkina Faso et la République de Turquie. Une collaboration dans l’industrie de la défense qui s’est raffermie au regard aux défis sécuritaires. DCRP/MAECR-BE  

Musique : Jacob Desvarieux du groupe Kassav' n'est plus

samedi, 31 juillet 2021 03:20 Écrit par

Jacob Desvarieux du groupe Kassav' est décédé ce jour 31 juillet 2021.

Tous les 15 commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avant leur prise de fonction prêtent serment devant le Conseil constitutionnel ce jeudi 29 juillet 2021. Cela a pu se faire suite à l'intervation du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui a intervenu auprès du Mogho Naaba Baongo pour le retrait de la candidature récusée du Sao Naaba Bonaventure Ouédraogo à la présidence de la CENI. 

Le Chef de file de l'Opposition politique Eddie Komboïgo et le président de l'Alliance des partis de la majorité présidentielle Simon Compaoré ont été convoqué ce matin par le président du Faso, sur le sujet concermant la crise à la CENI. Roch Marc Christian Kaboré dit a oir mené des démarche et solution a été trouvée. Le Sao Naba, Bonaventure Ouédraogo (récusé par le CFOP) ne sera plus candidat pour la présidence de la CENI. Voici son message.

Nommé en Conseil des ministres du mercredi 29 juin dernier, Samuel Garané, juriste de formation, administrateur des services touristiques remplace Wahabou Bara à la tête du Bureau burkinabè des droit d'auteurs (BBDA). La cérémonie de passage de charge a eu lieu ce lundi 26 juillet 2021, dans la salle de conférence du BBDA en préséance des cadres de la maison.

Après cinq années passées à la tête de Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry quitte l’institution. Ce lundi 26 juillet 2021, il est allé remettre son rapport de fin de mandat au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Les activités menées, les difficultés rencontrées au court de ce mandat et les recommandations pour ceux à venir, voici ce que contient ce rapport.

Dans une note rendue publique le 25 juillet 2021, le gouvernement malien annonce le décès du jeune, auteur de l'agression du président Goïta, le jour de la fête de la Tabaski. L'agresseur lui est mort, mais les enquêtes se poursuivent, assure le communiqué que voici :

L’Université Thomas Sankara (UTS) a organisé la cérémonie de la première sortie de promotion en Licence professionnelle en sciences de gestion (LSG), de l'établissement. C'était le vendredi 23 juillet 2021, au sein de l’université.

Le énième round de procès entre l’ex-directeur général de la Société industrielle de transformation d'acier au Burkina (SITAB) et ses anciens patrons, c’est pour le lundi 26 juillet 2021. L’Affaire de l’ancien DG, Youssef Omaïs, accusé de malversations à la tête de la société est portée devant la justice par ses employeurs. Mais après jugement, il est blanchit et mieux, obtient la condamnation de ses anciens employeurs à lui verser environ 600 millions de nos francs, malgré ce que ces derniers estiment être des preuves irréfutables contre lui. Ils font donc appel à d’autres juridictions et l’affaire rebondit le lundi 26 juillet. Mais de tout ce qui est dit, que s’est-il vraiment passé ?  

L'Institut supérieur de la sécurité humaine (ISSH) a organisé une conférence publique dans la journée du 16 juillet 2021, à Ouagadougou. L'objectif était de susciter un débat public sur des thématiques relatives à la sécurité humaine.


D'entrée de jeu, le Président du conseil d'administration de l'ISSH, Dr Zakaria Tiemtoré s'est appesanti sur l'’appellation donnée en pays Dogo, à la case à palabre. Pour lui, cela relève d'une construction qui permet aux anciens du village de venir palabrer sur les problèmes de la justice coutumière. La spécificité de Toguna, rappelle cette sagesse africaine selon laquelle la hauteur ne permet pas de rester debout, il convient de s’asseoir.

C’est en étant assis que le débat sur des choses sérieuses se fait et qu’on trouve des solutions affirme le premier responsable de l'Institut. "Nous avons voulu nous inspirer de cette façon de faire, à la manière africaine où la palabre qui permet de construire et d’avancer collectivement", déclare Dr Zakaria Tiemtoré. D'où la justification de l'espace de débat Toguna. Son institut considère que l'une de ses responsabilités est de contribuer à la production d’idée, convaincu de l'importance du dialogue entre burkinabè.

issh-divid-2                                                            Dr Zakaria Tiemtoré, PCA de l'ISSH

" Notre ambition est d’installer dans le débat public la question de la sécurité humaine. Il s'agit d'Å“uvrer à une prise de conscience collective de cette notion et avoir des connaissances nécessaires pour produire les réponses  les plus adaptées à notre situation", précise le PCA de l'ISSH avant de compléter que l'espace de débat public sur des thématiques en lien avec la sécurité humaine, s’appelle Toguna à l’ISSH. 

Ainsi, la première communication est animée par Jean François Kobiané, Professeur titulaire de démographie à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) sise à l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Elle a porté sur le thème : « Le dividende démographique et le triptyque population, pauvreté et développement durable : quelles interrelations ? » Pour commencer, le conférencier est allé dans le préalable, la définition de la notion de dividende démographique. 

issh-divid-3                                                                      Une vue des participants

Elle est donc selon lui comme l’accélération de la croissance économique qui pourrait résulter d’un changement par âge d’un pays. Il a souligné que cette évolution démographique entraîne des changements entre les différentes catégories à savoir, les enfants, les personnes âgées, les personnes d’âges actifs. Cette dernière catégorie, a-t-il expliqué,  contribue plus à la production des richesses. Puisque, a-t-il dit, le dividende suppose que la population d’âge actifs est proportionnellement plus nombreuse que celles des enfants et des personnes âgées. 

"La santé de la reproduction, un élément important dans le dividende démographique"

Dans l'exposé du Pr Kobiané, il ressort que plusieurs facteurs entrent en jeu dans la problématique du dividende démographique. Il a par exemple expliqué que la santé de la reproduction est un élément important dans la vie d'un pays, « pour que la transition de la fécondité intervienne, il faut asseoir des politiques en matière d’autonomisation de la femme », a-t-il souligné.

issh-divid-4                                                            Pr Jean François Kobiané, un des conférenciers

Cela reviendrait à permettre aux femmes l'accès à une éducation continue qui puisse aller au-delà du primaire. Il justifie cet argument par le fait que l'accent sur l'éducation des jeunes filles, favorisera  leurs aspirations au plan familiale et professionnel futur, ce qui va retarder leur entrée en vie maritale et féconde.

Sur ce point, il a aussi  évoqué la mise sur pied des services de planification familiale de qualité. Et conclure en indiquant que la santé sexuelle et reproductive à une place de choix dans le processus du dividende économique, l'importance pour lui étant de la lier à l’autonomisation des femmes.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net