Blessé lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017, pendant le match Burkina Faso-Gabon, Jonathan Zongo, l’international burkinabè et ancien sociétaire de Almeria, était face aux hommes de médias ce mercredi 12 juillet 2017. De retour au pays, l’étalon dit être venu voir sa famille et passer du bon temps avec elle. Raison pour laquelle il est à Pabré dans un hôtel, bien à l’écart de la ville dans le but de pouvoir récupérer tranquillement de sa blessure aux ligaments croisés. «J’étais stressé parce que cela faisait cinq mois que je n’avais pas vu la famille. Je suis là donc pour voir la famille et me libérer dans la tête», a-t-il fait savoir.
Pour ce qui concerne la prise en charge et sa récupération, Jonathan Zongo a affirmé que financièrement le problème ne se pose pas, contrairement à certaines informations qui disent qu’il «tire le diable par la queue». D’ailleurs à ce sujet, il susurre que c’est le président du Faso qui a tenu à sa promesse et les factures sont réglée par kossyam, même si le footballeur n’a pas voulu piper un mot de cela, il a quand même levé le doute sur son état de santé, «je me suis fait opérer et les charges ont été pris en charge. Après la convalescence, je suis dans la récupération à 100%» a-t-il indiqué. A la question de savoir s’il a été expulsé de sa chambre d’hôtel à Barcelone, Jonathan Zongo répond par la négation.
Du même coup, il s’est inscrit en faut sur toutes les rumeurs qui disaient qu’il aurait envoyé deux lettres au Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré qui trainait à respecter son engagement vis-à-vis de sa situation. Le souci majeur aujourd’hui pour le joueur, son staff et aussi pour le public c’est le temps que prendra sa récupération. Au début de la blessure on parlait de 5 à 6 mois de traitement mais selon Jonathan Zongo qui évoque les propos de son médecin soignant, il faudra attendre 9 à 10 mois avant de le revoir sur un terrain.
C’est là toute la difficulté parceque pour un professionnel, tout ce temps passé sans taper le cuir est très délicat. Mais l’espoir étant permis et comme lui-même le dit, il faut rester confiant, pour pouvoir revenir servir du bon football au burkinabè et au monde entier.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
