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Le Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti politique de l'opposition, "Le Faso Autrement", réagit ici sur la mise en place ce 10 janvier 2020, du nouveau gouvernement ici du deuxième mandat du président Roch Marc Christian Kaboré, notamment sur la question du ministère en charge de la réconciliation nationale. Voici son propos. 

Le nouveau gouvernement, le "Dabiré II" comme on peut l'appeler est tombé ce soir 10 janvier 2021 et le décret a été rendu public. 26 ministres et 7 ministres délégués, du sang neuf et 12 départs. Parmi les nouveaux qui font leur arrivée, il ya Zéphirin Diabré du CFOP au poste de ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale et Me Bénéwendé Sankara comme ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville. Voici toute la composition de ce nouveau gouvernement.

Bruit de tonnère ce 7 janvier 2021 aux alentours du grand marché de Ouagadougou. Ce sont des commerçants qui manifestent, pour disent-ils, empêcher une éventuelle reconduction de Harouna Kaboré à son poste de ministre du Commerce et de l'artisanat.

Bien que n’ayant pas obtenu d’élu aux législatives, le parti socialiste du Burkina (PS/Burkina) dit se féliciter du suffrage qu’il a pu engranger et de la victoire de son candidat Roch Kaboré à la présidentielle. En attendant les prochaines joutes électorales, le parti dit apprécier à sa juste valeur, le quinquennat 2015-2020 de Roch Kaboré et émet en outre le souhait de voir davantage d’amélioration dans le mandat qui vient d’être amorcé. Il entend d’ailleurs, selon son organe dirigeant et par la déclaration ci-après, jouer un rôle d’éveil de conscience et de sensibilisation.

Dans une lettre adressée au fondateur du parti, Dr Laurent Bado, le président du bureau exécutif national du Parti la renaissance nationale (PAREN) a remis sa démission et celle de son équipe. Voici entre-autre le contenu de la lettre.

L’université Ouaga II est désormais baptisée « Université Thomas Sankara ». Ainsi en a décidé le gouvernement burkinabè le 22 juillet dernier. Par cet acte, la nation traduit une fois de plus sa reconnaissance au père de la révolution burkinabè qui aura marqué d’une empreinte indélébile et dans tous les segments l’histoire du Burkina Faso et du monde entier. En attendant que toute la lumière soit faite sur son assassinat et que justice soit rendue à ses ayant droit, cette décision, toute considération politique ou politicienne mise à part, fait honneur à l’ensemble du peuple burkinabè.

Un deuil national de 48 heures a été décrété à partir du 25 décembre 2019 par le président du Faso, en mémoire aux victimes de l'attaque survenue à Arbinda ce 24 décembre.

Ce jour, veille de la fête de Noël, le détachement militaire de Arbinda a été pris en assaut par des hommes armés non identifiés.

Selon un communiqué des Forces armées, la riposte de nos militaires a permis de neutraliser 80 terroristes mais dans leur retrait, les assaillants s'en sont pris à population civile. 

 35 personnes ont été tués dont 31 femmes. Dans l'attaque, 7 soldats sont tombés.

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