Réconciliation nationale au Burkina Faso : « …Il ne faut pas annihiler les efforts mis en œuvre pour que les burkinabè se pardonnent et se parlent», Pascal ZAIDA du CED.

mardi, 20 décembre 2016 09:57 Écrit par  Mikael TOUGRI/Collaborateur Infobf.net Publié dans Société
Les conférenciers du jour avec Pascal ZAIDA (milieu), le coordonateur national du CED. Les conférenciers du jour avec Pascal ZAIDA (milieu), le coordonateur national du CED.

Ce jeudi 15 décembre 2016, le Cadre d’Expression Démocratique (CED) avec à sa tête Pascal ZAIDA était face aux hommes de médias. Lors de ce point de presse, le principal point à l’ordre du jour était le bilan de la tournée des responsables de la structure auprès de certaines personnalités de notre pays, une tournée qui a parlé de situation sociopolitique au Burkina Faso ainsi que de justice, de démocratique et de réconciliation.

A cette rencontre avec les hommes de medias, le cadre d’expression démocratique de Pascal ZAIDA objectif de partager les résultats de sa série de tournée avec l’opinion nationale, des sorties qui l’ont conduit auprès de sa majesté le Mogho Naaba, du Chef de File de l’Opposition, du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité Nationale ( HCRUN) et du Citoyen Africain pour la Renaissance (CAR) .Toute cette tournée avait pour mission selon les conférenciers, de parler justice, démocratie, réconciliation nationale au Burkina Faso, et ce fut une occasion pour le CED de réaffirmer sa volonté de voir une justice impartiale s’appliquer au pays des hommes intègres car pour Pascal ZAIDA, « la justice est toujours sélective au Burkina Faso ».

La question de la fronde sociale était également invitée dans les échanges avec les hommes de médias et pour les membres du Cadre d’Expression Démocratique, cette grogne des différentes corporations syndicales dans le secteur public a atteint un niveau jamais égalé au Burkina Faso «Vous n’êtes pas un messie, vous n’avez pas un arbre qui produit de l’argent pour satisfaire les revendications nationales, mais lorsqu’on regroupe tout le monde et on parle, les gens vont comprendre, les syndicales, ce sont des gens qui comprennent très bien .La classe politique a besoin seulement qu’on se parle ». Il aussi été question de la décision du conseil constitutionnel qui a déclaré le projet de loi sur le foncier anti constitutionnel.

Le CED à cette conférence de presse dit « espérer des autorités du pays, la tenue d’une conférence nationale ou d’un dialogue national pour panser les plaies des fils et filles du Burkina Faso » et au coordonnateur de la structure de poursuivre, « afin que les burkinabé se parlent et se pardonnent et que plus jamais un burkinabè soit contraint de vivre hors du pays parce qu’il ya à en l’interne un esprit de rejet et de revanche » va préciser Pascal ZAIDA.

En rappel, le cadre d’expression démocratique est une organisation de la société civile qui selon ses membres, regroupe une vingtaine d’associations officiellement reconnues.

Mikael TOUGRI

Collaborateur

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