Arrondissement 3 de Ouagadougou: La démission du maire Rainatou Ouédraogo/Savadogo de nouveau sur la table Spécial

mercredi, 21 février 2018 20:21 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Le groupe des 16 conseillers de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, qui avaient introduit la motion de défiance contre leur maire Rainatou Ouédraogo/ Savadogo, reviennent à la charge, pour exiger un respect de décision de justice. Devant les hommes de medias ce mardi 20 février 2018, les frondeurs ont demandé au gouvernement de se saisir du dossier et faire appliquer le verdict du jugement rendu il ya un mois sur l’affaire et faire démissionner madame le maire. 

Issus du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), les 16 conseillers de l’arrondissement n°3 de la ville de Ouagadougou qui demande le départ de leur maire, ont dans cette conférence de presse maintenu leurs positions et souhait, le départ de Rainatou Ouédraogo à la tête de la mairie.

Après être revenu sur ce qu’ils considèrent comme étant les faits qui les ont conduits à introduire la motion de défiance contre le maire, le conseiller MPP Christophe Pagbelguem et ses camarades, interpellent les pouvoirs publics notamment le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, à entériner la délibération du 6 novembre 2017, qui destitue Rainatou Ouédraogo/Savadogo de sa fonction de maire. Car, selon eux, la motion de défiance a été votée par 16 présences et 4 procurations et que la procédure en la matière a été respectée.

arrd3-demission-2Christophe Pagbelguem, conseiller MPP

Les frondeurs disent vouloir préserver l’intérêt du peuple burkinabè et de ceux de l’arrondissement dans cette affaire. Pour cela, ils demandent au ministre Siméon Savadogo, de prendre ses responsabilités pour permettre au conseil municipal de fonctionner normalement car, selon eux, l’intérêt du peuple doit être préservé dans cette crise.

Le groupe des 16 conseillers salut le délibéré de justice du tribunal administratif du 30 janvier dernier, dont l’ordonnance déclare la requête introduite par le maire et 11 conseillers, irrecevable pour défaut de base légale, signifiant «qu’elle a perdu son procès». Ces derniers en s’appuyant sur le verdict du tribunal, estiment que le maire de l’arrondissement n°3 est purement est simplement destitué de son poste.

Quatre conseillers de l’UPC qui dans cette affaire avaient soutenu la destitution du maire qui est aussi UPC, avaient été suspendus pour un an par leur parti politique. Les orateurs du jour, disent «regretter cette décision» qui pour eux, constitue un recul pour la démocratie burkinabè.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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