Ces dernières années, certains pays n’hésitent pas à exprimer leur mépris vis-à -vis des cultures génétiquement modifiées. Ces manifestations observées de par le monde, ont abouti à un procès contre Monsanto et les OGM, à la Cour Pénale Internationale.
Pour ce faire, le Collectif citoyen pour l’agroécologie a initié une rencontre avec ses partenaires de lutte, pour leur communiquer les résultats du procès contre Monsanto. Pour ledit collectif, le choix de Monsanto n’est pas un hasard, car l’histoire montre que ce nom est lié à des séries de scandales comme le défoliant orange au Vietnam, les cultures génétiquement modifiées etc.
Le coordonnateur du Collectif, Christian Légé, a expliqué que 400 marches de contestations ont été initiées à travers le monde contre Monsanto et les OGM au mois de mai dernier, «Monsanto a été condamné», a-t-il dit.
Pour ce qui concerne le procès contre Monsanto, les initiateurs de cette rencontre ont précisé que le tribunal international Monsanto n‘est qu’une étape pour sensibiliser et arriver à un plaidoyer pour une prise en compte du crime d’écocide dans le droit juridique national et international.
Selon les conférenciers, le crime d’écocide doit réduire les dégâts environnementaux liés aux mauvais comportements de l’homme dans le secteur des produits chimiques, miniers, etc.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net