Le Service régional de la police judiciaire et le commissariat centrale de Ouagadougou, suite à de multiples plaintes de vol d’engins à deux roues et d’autres matériels, ont fait des investigations, et le résultat est concluant. Ces enquêtes ont permis le démantèlement de deux réseaux de malfrats spécialisés dans le faux et usage de faux, le vol et recels d’engins à deux roues, de postes téléviseurs et d’autres matériels.
Ces différentes opérations menées uniquement dans la ville de Ouagadougou, ont permis la saisie de plus de 100 vélomoteurs, 5 ordinateurs portables, 13 postes téléviseurs à écran plat, 6 téléphones portables, divers faux documents d’engins, un fusil de chasse de calibre 12 millimètres, un coupe-coupe, un kilogramme et demi de cannabis, etc.
Au nombre de 18, ces individus sont de diverses générations dont certains sont âgés de 16 ans et d’autres de 48 ans. Selon les services de police, les deux groupes avaient le même mode opératoire. Pour les explications du chef du Service régional de la police judiciaire de Ouagadougou, Honoré Kientega, ces individus prennent le soin de cibler les vélomoteurs de marque YAMAHA de premier choix «original», ensuite ils s’introduisent nuitamment dans les domiciles en forçant les portes ou en escaladant les murs pendant que les occupants dorment pour s’emporter de leur butin.
Après avoir passé ces étapes selon toujours le chef du service de la PJ régionale, ces malfrats livres au groupe des présumés receleurs les vélomoteurs et autres objets volés contre des sommes d’argent qui varient entre 50 000 et 150 000 FCFA. Pour les conférenciers du jour, les présumés receleurs et leurs complices modifiaient ensuite les numéros de série des vélomoteurs en établissant des faux papiers de douane et procédaient à la réintroduction de la moto sur le marché avec l’aide des mécaniciens qui sont chargé de trouver la clientèle. Les postes téléviseurs et autres quant-à eux sont revendus à bas prix par des réparateurs ou des vendeurs d’occasions.
Ces 18 individus sont désormais hors état de nuire et répondrons bientôt de leur forfait devant la justice. Ils devront ensuite réfléchir profondément sur leurs agissements à la Maison d’arrête et de correction de Ouagadougou. En attendant, les services de sécurité demandent encore plus la collaboration de la population.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net