C’est une déclaration qui exige la libération de leur mentor Djibril Bassolé qui a été lue devant la presse ce jeudi 21 septembre, dans l’après midi. Pour la section Kadiogo de la jeunesse de la NAFA, leur champion fait l’objet d’un «acharnement politico-judicaire» humiliant qui ne laisse plus le peuple burkinabè et la communauté internationale épris de justice indifférent.
Qualifiant la situation de l’ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré, de «prisonnier politique», les jeunes se sont fortement mobilisés pour plaider la cause du « soldat » Bassolé. Les militants ont dénoncé ce qu’ils pensent être des manœuvres politiciennes aux antipodes de l’éthique démocratique, toute chose qui révolte cette jeunesse selon leur porte parole Hermann Ouilina.
Une vue de l'assistance
Réconfortés dans leur démarche de voir le général Bassolé libéré, les initiateurs de cette activité se sont aussi servi de l’avis n°39 /2017 du groupe de contact des Nations Unies du 30 juin 2017. Un avis dans lequel le groupe motive que «la privation de liberté de monsieur Djibril Bassolé est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 11 et 12 déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 9 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques».
Hermann Ouilina et des camarades s’alignent aussi sur cet avis des experts de l’ONU, pour demander une justice équitable qui s’accommode avec un état de droit et une démocratie véritable mais surtout, la libération immédiate du général Bassolé. Dans cette déclaration de la jeunesse de la NAFA du Kadiogo, il est aussi question de pointer du doigt la mal gouvernance .Une gestion du président Roch Marc Christian Kaboré jugée «lamentable» selon cette jeunesse qui soutien qu’elle reflète le sentiment de grande déception chez les burkinabè.
La question de corruption au Burkina Faso a été également abordée. Pour la NAFA «la corruption est un phénomène corrosif de l’économie qui se manifeste avec intensité dans tous les secteurs». De l’avis des conférenciers, cette gangrène a gagné le plus haut sommet de l’Etat et le président du Faso est donc interpellé a prendre des actions fortes. L’un des points également critiqué dans cette déclaration des jeunes de la NAFA, est la vie chère.
Ce point de presse de la jeunesse de la NAFA a vu la présence des membres du bureau politique national, dirigé en ce moment par le Pr Hama Mamoudu Dicko président par intérim de ce parti politique après la démission de Rasmané Ouédraogo. Tous unanimes, ils veulent voir Djibril Bassolé libre de ses mouvements.
Michael TOUGRI
Infobf.net