Dans cette sa conférence de presse de ce jeudi 20 juillet aux allures de dénonciation, Novox-Burkina s’est insurgé contre le mécanisme de mise en place des membres des commissions adh’oc sur l’apurement du passif foncier au Burkina Faso. Selon les membres du réseau, ces commissions dans plusieurs arrondissements de la capitale Ouagadougou dont l’arrondissement n° 6, rencontrent de véritables soucis pour mener à bien leur mission qui consiste à faire la lumière sur les présumées malversations foncières dénoncées par les populations.
Pour le coordonnateur national de ce réseau, la non prise en compte de leurs recommandations, notamment, responsabiliser uniquement des OSC qui œuvrent dans le domaine du foncier, est à l’ origine des difficultés de fonctionnement de certaines de ces commissions. Séni Sana s’inquiète alors des résultats qui sortiront des travaux de ces différentes commissions La mesure de suspension des lotissements décrétée sous la transition en 2015 était aussi un point inscrit à l’ordre du jour de cette conférence de presse, ainsi que les 20 recommandations prises en 2013, lors des états généraux sur le foncier confrontées aujourd’hui à des difficultés de mise en application. Plusieurs autres enquêtes dont celle du parlement sur le foncier et les résultats des enquêtes sur le foncier à Pabré ont également été traitées.
Séni Sana, coordonnateur national Novox-Burkina
Des promesses ont été faites selon les conférenciers par les autorités actuelles, de retirer ces parcelles mal acquises selon le réseau Novox-Burkina, qui l’analyse selon laquelle, «plusieurs mois après, nous ne sommes toujours qu’à des intentions». Séni Sana et ses camarades demandent à l’Etat de lever de cette mesure de suspension qui crée des désagréments aux populations.
Sur le sujet des 40000 logements sociaux, pour le réseau Novox-Burkina, le pauvre sera tout simplement et encore exclu du processus d’acquisition des logements. «c’est une forme de spéculation foncières entre l’Etat et ses fonctionnaires, les riches par défaut » précise Séni Sana avant d’ajouter dans son argumentaire que «nous constatons avec regret que nous autorités sont souvent déconnectés des réalités que vivent les burkinabè tout en ignorant que, prés de 50% de la population est incapable de réunir même 5 500 000 franc CFA toute leur existence sur terre».
La situation socio politique difficile que traverse le Burkina Faso, marqué par des grèves à répétition, fait hausser le ton au sein de cette organisation qui milite dans le domaine du logement. «Il faut donc le gouvernement sonne la fin de recréation», telle est la vision du réseau Novox Burkina « les grèves illimitées ne respectant pas les principes de base de lutte syndicale, doivent être sévèrement sanctionnées et il est souvent nécessaire d’utiliser le bâton de l’autorité pour mater certains groupes d’individus mal intentionnés», foi des membres du réseau national des sans voix.
La déclaration du gouvernement dans laquelle il menace de taper du point sur la table dans le cadre de la grève des agents des trésors et des impôts, est applaudit par le réseau Novox-Burkina.
Michael TOUGRI
Infobf.net