Après un arrêt de travail sur toute l’étendue du territoire national les 7 et 8 décembre 2016, pour exiger la satisfaction de leur plateforme minimale revendicative, les travailleurs de l’action sociale menacent d’observer un mot de grève de 72 heures à compter du 26 et ce, jusqu’au 29 juillet prochain.
Les revendications du SYNTAS sont entre autre, l’annulation des nominations de complaisance, l’application des conclusions du comité interministériel chargé d’examiner la question de la reconstitution de la carrière du personnel des ex-garderies populaires, l’adoption d’un statut particulier au profil des personnes du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille et la dotation des services du ministère en équipement et en moyens logistiques suffisants pour une meilleure prise en charge de leurs publics cibles. Selon les membres de cette corporation, sur invitation de leur ministre de tutelle, une rencontre d’échange a eu lieu autour de cette plateforme mais est restée sans suite.
Juste Koumara Logobana, le SG du SYNTAS
Pour le secrétaire général du SYNTAS, Juste Koumara Logobana, le ministre a reconnu la pertinence de leurs préoccupations mais jusqu’à présent, elle n’a pas daigné ne serait-ce qu’envisager des esquisses de traitement auxdites revendications, en dépit de leurs rappels et interpellations. «De toute évidence, le mépris du ministre Laure Zongo/Hien et ses collaborateurs est clairement manifeste vis-à -vis des préoccupations des travailleurs et de leurs organisations syndicales», a soutenu Juste K. Logobana.
Au point de presse de ce vendredi, le syndicat a affirmé avec force que la résolution correcte des revendications évoquées sera fonction de la mobilisation et de la détermination des travailleuses et travailleurs du ministère.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net