CHU Yalgado Ouédraogo: le RAME exige toute la lumière sur le décès du jeune fauché par l’acrobate de la ZAD

mardi, 13 juin 2017 23:12 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Le Réseau d’Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) a organisé un point de presse ce mercredi 7 mai 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre portait sur les différentes agressions dont sont victimes les agents de santé au Burkina Faso.  

Depuis un certain temps, des mouvements d’humeurs suite à des sentiments d’injustice se sont fait sentir dans les réactions des populations vis-à-vis des formations sanitaires et des travailleurs du corps de la santé au Burkina Faso. La dernière en date est l’agression des agents de santé de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, par des accompagnants d’un accidenté suite au décès de ce dernier.

Pour le Réseau d’accès aux médicaments essentiels, le premier CHU de référence du Burkina Faso est l’hôpital Yalgado Ouédraogo mais, ce centre de santé se trouve dans une situation inquiétante. «Les cas de dysfonctionnement constatés par les usagers et décriés par les agents de santé qui dénoncent sans cesse la précarité de leurs conditions et cadre de travail», a indiqué le directeur des opérations du réseau, George Rouamba. Face à ces agressions, le RAME estime que cette situation découle d’une déception des usagers vis-à-vis des services de santé. Pour les membres de la structure, ce fait est une alerte non-négligeable en rapport avec l’organisation, l’accueil des usagers et la prise en charge des patients qui ne sont pas sans critiques dans ces structures sanitaires. Pour ce faire, ils interpellent les autorités compétentes du pays, à prendre à bras le corps la résolution des problèmes posés parceque Yalgado, le rappellent-ils, est l’hôpital de référence du Burkina.

rame-2George Rouamba, le directeur des opérations du RAME

Aux agents de santé et aux premiers responsables du CHU Yalgado, le RAME attire leur attention sur le comportement de certains agents dont l’indélicatesse et certaines pratiques sont aux antipodes de l’éthique et de la déontologie de leur métier. Pour Georges Rouamba, les malades et leurs accompagnants ont eu a dénoncer à plusieurs reprises les manquements des agents de santé qui portent atteinte à l’image de tous le corps de métier de soignants et compromettent des vies humaines.

«Nous voulons que les responsabilités soient situées par rapport à l’agression et que les auteurs soient punis conformément à la loi et que le préjudice causé soit réparé et que la lumière soit faite sur les circonstances de la mort du jeune», a souligné Georges Rouamba.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

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