Dans le cadre du démarrage du programme régional pour l’amélioration et la réduction des risques et de prise en charge des consommateurs de drogue injectables, un atelier a été organisé par l’initiative privée et communautaire pour la santé et la riposte au VIH/SIDA au Burkina Faso (IPC/BF). Cette formation a pour l’objectif principal la présentation du programme régional sur la réduction des risques de transmission du VIH et de la tuberculose chez les consommateurs de drogue injectable et favorise son appropriation par le pays.
Après le Sénégal en 2016, c’est au Burkina Faso en 2017, d’accueillir le lancement de ce programme qui permettra le renforcement des capacités des acteurs communautaires sur la réduction des risques pour l’amélioration des services de droits humains chez les consommateurs de drogue injectable. Pour Sylvestre Dipama représentant le ministre de la santé, le lancement de cette initiative va impacter les 5 pays de l’Afrique de l’Ouest (Cap Vert, la Cote d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Sénégal et le Burkina Faso), il est convaincu que ce projet va permettre l’atteinte des résultats probants et pour l’occasion, l’autorité n’a pas manqué de remercier les géniteurs du projet.
Les particpants à la rencontre
Selon l’ONUSIDA, la consommation des drogues injectables est à l’origine de près d’un tiers des nouvelles infections à VIH/SIDA. Pour le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé au Sénégal, les consommateurs de drogues injectables sont confrontés à des risques physiques d’infection par le virus. Pour le professionnel en la matière, les mesures de réduction de risques VIH et tuberculose, sont nécessaires parce qu’en Afrique subsaharienne, il existe 17.785.000 consommateurs de drogue injectables dont environ 221.000 seraient séropositifs.
Le lancement de cette première expérience intervient après une année de réflexion et de recherche de données dans les 5 pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon le Confé Amadé, président du conseil d’administration, il était donc nécessaire de la partager avec l’ensemble des parties prenantes, afin de mieux accorder les violons et bien planifier les différentes activités à travers cet atelier. «À travers ma personne c’est toute l’équipe de l’IPC/BF qui s’engage à conduire les activités à elle confiées avec dévouement et abnégation pour faire de cette lutte un franc succès», a-t-il confié.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net