Après le Burkina Faso, la première dame Sika Kaboré va étendre son combat contre les mutilations génitales féminines (MGF), à toutes les contrées de l’Afrique. Nommée le lundi 30 mai ambassadrice, l’épouse du président du Faso est allée présenter cette distinction aux membres du parlement burkinabé. Accompagnée d’une forte délégation de personnalités parmi laquelle le ministre en charge de la femme Laure Zongo/Hien, elle a été reçue par le 1er vice président de l’Assemblée nationale représentant le président absent. Ce combat en faveur de la lutte contre les MGF au Burkina Faso lui a valu cette reconnaissance ce qui sonne comme un appel à un engagement encore plus fort, pour barrer la route à ce phénomène sur le continent africain, quand on sait qu’il a la peau dure à cause des nouvelles techniques adoptées par les adeptes des MGF qui est la pratique transfrontalière.
Sika Kaboré reçue ici par Bénéwendé Sankara, le vice-président de l’A.N.
Si certains pays trainent toujours le pas en matière de textes pour contrer ce phénomène en Afrique surtout dans la sous région ouest africaine, cette distinction est d’abord pour Sika Kaboré une reconnaitre. L’audience de ce mardi 30 mai 2017, est de présenter au président du parlement, l’attestation de sa mission au sein du CIAF qui regroupe une quarantaine de pays. «Je suis venue ce matin lui présenter mon attestation et recueillir ses conseils, ses bénédictions et ses encouragements dans cette mission qui vient de m’être confiée par le CIAF» indique la première dame Sika Kaboré, au sortir de l’audience.
Cette pratique traditionnelle néfaste à la santé de la femme et de l’enfant est une lutte de tout les burkinabè. Pour y arriver tous les efforts devront être conjugués selon l’ambassadrice du CIAF, pour l’épanouissement de la femme et pour son autonomisation. Une lutte que devra mener Sika Kaboré aux cotés de la sud coréenne, Kim Nam HEE, présidente de la fondation «women peace group», elle aussi ambassadrice de bonne volonté du comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant effets sur la santé des femmes et des enfants (CIAF). En plus de ce combat, Kim Nam HEE fait de la paix son cheval de batail.
Avant de quitter le parlement l’épouse du chef de l’Etat a rassurée mettre tout en œuvre afin que tout le monde participe à la lutte qu’elle s’est assignée et qui constitue pour elle une mission supplémentaire. Convaincue de cela, Sika Kaboré fait noter que «c’est ensemble que nous vaincrons cette pratique».
Michael TOUGRI
Infobf.net