À l'issu du Conseil des ministres, c'est le ministre de la Justice, des droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala qui a expliqué les « innovations majeures prenant en compte les réalités socioculturelles, les us et coutumes de notre pays ».
1. L'acquisition, la perte et la déchéance de la nationalité burkinabè :
- comme cause de déchéance de la nationalité burkinabè, il est désormais intégré « le fait de se comporter et d’agir contre les intérêts du Burkina Faso ». Mais cette déchéance «ne concerne pas et n'a pas d'effets sur les enfants et les conjoints du déchu de la nationalité» ;
- le nouveau CPF impose désormais un délai minimum de cinq ans pour l’acquisition de la nationalité burkinabè, pour les étrangers qui contractent des mariages avec des burkinabè;
2. Le mariage coutumier et religieux désormais reconnu, comme le mariage civil : Suivant certaines conditions auxquelles ces mariages vont être transcrits sous le registre d'état civil les mariages coutumiers et religieuxet auront dorénavant « les mêmes effets et les mêmes conséquences que le mariage civil actuellement célébré au niveau de l'état civil » ;
3. Les pratiques homosexuelles désormais strictement interdites : Dans le nouveau projet de CPF, « dorénavant l'homosexualité et les pratiques assimilées sont interdites et sont punies par la loi;
4. La majorité de 20 ans ramenée à 18 ans : « L'âge du mariage est également fixé à 18 ans, mais à 16 ans exceptionnellement sous autorisation du juge » ;
5. La succession des descendants : Le père et la mère pouront désormais venir à la succession de leur descendant.
Lionel KABORÉ
Infobf.net
