Le système éducatif burkinabè est caractérisé par un volume horaire théorique, ce qui ne permet pas aux élevés d’exprimer leurs talents dès leur bas âge a-t-il été donné de constater. Pour rattraper un temps soit peu ce manque à gagner, la mairie de Ouagadougou lance le projet CAP’TEN, qui sous entend d’être capitane de son projet. C’est grâce à un partenariat établit entre l’institut catholique des hautes études commerciales de Bruxelles et la mairie de Ouagadougou que le projet a été initie, et grâce à cette nouvelle trouvaille, la rentrée scolaire 2017-2018 connaitra une phase pilote qui touchera 38 écoles primaires publiques de la commune et prendra en compte 38 enseignants et 19 encadreurs pédagogiques des circonscriptions d’éducation de base.
Pour le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Beouinde, la question éducative occupe une place importante dans leur programme de mandat avec pour objectif d’assurer une éducation de qualité pour tous. Pour le maire, le projet CAP’TEN est une méthode pédagogique destinée à amener les élèves à oser entreprendre et à réaliser un projet ambitieux, ce qui va permettre aux jeunes élevés, de réveiller leurs talents caché en eux.
Ce projet, a-t-on appris, fait déjà ses preuves dans certaines écoles de la ville de Koudougou dans le boulkièmdé.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net