Au Burkina Faso, la crise sécuritaire induit des violences de droits humains, accentue les violences basées sur le genre. La Coalition Burkinabè des défenseurs des droits humains (CBDDH), faîtière d’une trentaine d’organisations de la société civile intervenant dans la promotion, la protection et la défense des droits humains, en contexte de crise et les mesures pour la poursuite de leur rôle régalien. C’est l’initiateur de cet atelier de renforcement de capacités de ses membres.
Une vue des participantes
Cette session qui a compté 20 participants au total, était donc consacrée aux témoignages de cas de violences des droits humains et aussi à la documentation des violences basées sur le genre en contexte sécuritaire. En plus de cela, faut-il le noter, il y avait au programme, les allocutions d’ouverture et de clôture, des communications, des échanges et des travaux de groupes.
La cérémonie d’ouverture a été ponctuée par le mot de bienvenu de Mariam Sorgho, chargée de programme à la Coalition Burkinabè des défenseurs des droits humains. Et selon elle, leur structure s’est donnée pour objectif de renforcer les capacités de ses membres et c’est ceux à quoi se conforme alors cette session de formation, en phase donc avec le plan d’action de la Coalition.
Mariam Sorgho, chargée de programme à la Coalition Burkinabè des défenseurs des droits humains
Il s’agit ici d’échanger ensemble sur les questions de droits humains et sur le travail titanesque que font ces acteurs terrain chaque jour, mais aussi de partager les expériences et pratiques dans le contexte actuel d’insécurité liée au terrorisme, une situation difficile pour le Burkina Faso. La société burkinabè est un conglomérat où il y a beaucoup de stéréotypes et de normes sociales qui font que les violences basées sur le genre sont très récurrentes.
Irène Zeba/Kam, membre du CBDDH dans sa communication sur l’engagement citoyen des femmes en lien avec la contribution des femmes défenseures des droits humains dans le contexte de crise sécuritaire, a fait noter que l’engagement citoyen des femmes en période de crise sécuritaire est un phénomène à multifacette qui mérite une attention particulière.
Irène Zèba/Kam, formatrice
Pour Irène Zeba/Kam, la femme est une force transformative essentielle pour la résilience et la reconstruction des sociétés affectées par les conflits et l’instabilité. « À travers leur leadership, leur mobilisation et leurs actions, les femmes démontrent une capacité remarquable à faire face aux défis le plus pressant et à contribuer à la construction d’une paix durable et inclusive », a-t-elle indiquer.
Les participants ont eu droit à quatre communication. Pour les thèmes, on peut noter entre-autre « engagement citoyen des femmes : qu’elle contribution des femmes défenseures des droits humains dans le contexte de crise sécuritaire » ; « droits humains etpanafricanisme : rôle et place des FDDH et des DDHV ».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net