Au Burkina Faso, plus de 52% de femmes et jeunes déscolarisées , peu diplômées ou pas scolarisées sont souvent employées dans les familles ou structures comme aide familiales, ou elles assurent les travaux ménagères. D’autres sont souvent victimes de maltraitance de la part de leur employeurs.
Face à cette situation qui est due souvent à la pauvreté de certaines femmes et jeunes à la recherche du mieux être, la Coalition pour la défense des droits domestiques et aides ménagères, milite pour mettre fin à la maltraitance infligée souvent à ces femmes et jeunes filles à la recherche d’une vie meilleure.
Des membres de la coalition assistent à la rencontre avec la presse
Après quelques années de fonctionnement, la structure a décidé de marquer une pause pour faire le bilan du plan action de 2021 et de la task force et aussi faire des projections pour l'avenir, à travers un cocktail de presse.
Selon la secrétaire permanente de la coalition, Gisèle Dabré née Tiendrébéogo, le métier des aides ménagères et domestiques se caractérise par une insuffisances de réglementation laissant cours à une certaine insécurité.
Gisèle Dabré née Tiendrébéogo, secrétaire permanente de la coalition
Le Burkina Faso a adopté la convention 189 de l’OIT et ne l’a pas ratifié, à fait savoir Gisèle Dabré. Le taux d'exécution par rapport aux objectifs de départ est de 80% selon les premiers responsables de la coalition, qui l'en estime d'ailleurs est satisfaisante.
Comme perspective, les conférenciers annoncent prévoir faire des plaidoyer auprès des autorités, sensibiliser les parties prenantes, faire des enquêtes sondages d’opinions et faire des communications pour la visibilité de ses actions.
Des responsables de la coalition C-3DAM
En rappel, la C-3DAM a pour objectif de plaider pour la ratification, l’application, la révision, l’adoption de textes et lois en faveur de la professionnalisation, la sécurisation et la protection du travail ménager/domestique.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net