Plus de 200 participants venus de toutes les régions du Burkina Faso se sont retrouvés dans la capitale burkinabè pour des échanges et réflexions, guidées par un questionnement central à savoir, « quelle société civile pour le Burkina Faso ? ». Ils sont de la société civile, des services publics et aussi des partenaires techniques de ces Organisations de la société civile (OSC).
Ainsi, durant 48 heures, les participants ont eu droit à des communications et des échanges sur la gouvernance des organisations de la société civile et leur contribution à la réussite de la transition. Ce faisant, à la fin des travaux marquant la fin du forum, ils ont formulé des recommandations et pris des résolutions.
Une vue des participants au Forum
L’objectif de ce forum initié par le Conseil national des organisations de la société civile était véritablement de créer un cadre de réflexion sur le rôle et mandat des organisations de la société civile, cecqui vacpermettre de poser un bon diagnostique des forces et des insuffisances de ces organisations.
Cet exercice permettra aussi au CNOSC d’examiner les défis actuels qui s’imposent aux OSC, voir la nécessité de redéfinir clairement et de façon consensuelle, le profil des OSC et de discuter de leur contribution à une meilleure gouvernance du pays.
Hermann Doanio, Président du Conseil national des organisations de la société civile
Pour le Président du Conseil national des organisations de la société civile, Hermann Doanio, la Société civile doit assumer et jouer pleinement son rôle sans pour autant s’inféoder, en restant à équidistance entre les États et les partis politiques au risque d’y laisser sa crédibilité légendaire.
Le forum fut une tribune d'échanges, d'écoute et de proposition d'idées. C'ëtait donc l'occasion pour des critiques sur l’évolution de la Société civile au Burkina Faso pour identifier les ratés qui ont émaillés la marche de celle-ci et les défis qui s’imposent à elle. Des pistes de solutionnement ont également été proposées pour une contribution impactant considerablement la société civile, dans le but d'avoir une transition réussie.
Des réflexions profondes menées pour une meilleure orientation des OSC
Comme recommandations, les participants ont souhaités le renforcement des capacités des OSC, la tenue régulière des cadres de dialogue, le financement public des OSC, etc, toute chose que le premier responsable du CNOSC/BF dit avoir bien pris note.
Pour le représentant du parrain, Jean Pierre Vogna, il faut avoir de l'optimisme dans cette volonté nouvelle de bien faire les choses. « Je reste convaincu que c’est par la forte mobilisation et la disponibilité de l’ensemble des segments de la société burkinabè que nous pourrons, dans l’union, affronter les maux qui nous accablent aujourd’hui afin de tracer les sillons d’un avenir meilleur pour la prospérité », affirme Jean Pierre Vogna. Pour lui, le thème, en plus de sa pertinence et de son actualité, constitue une belle opportunité d’échanges offerte aux OSC.
En rappel, ce forum a été organisé par le CNOSC/BF, en partenariat avec le Laboratoire citoyennetés et L'ONG Diakonia.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net