A l’entame de cette rencontre, les membres du comité ont affirmé qu’ils sont là pour veiller sur les acquis du travail du CNT en dénonçant les manquements et en apportant leur contribution pour le travail parlementaire. Selon le président du comité David Moyenga, le CNT a abattu un travail en légiférant dans plusieurs domaines, donc le mérite doit être reconnu et porter à la connaissance du public.
Dans la même lancée, pour le Dr Wamarou Traore membre du comité, le travail du CNT ne peut être « jeté à la poubelle ». En ce qui concerne les actions qui ont été menées, les membres du comité ont indiqué qu’il avait l’avant-projet de la constitution qui a pris en compte plusieurs aspects de la vie des burkinabè. Pour eux, le CNT a fait des tournées pour expliquer cet avant-projet au public, raison pour laquelle ils ont affirmé que dans son format actuel, il y n’a pas eu d’apport important à la constitution de la 5e république. « Il s’agit d’une perte d’argent, de temps et d’énergie parce que tout est déjà fait par le CNT », a indiqué le président du comité. Selon ce dernier, le projet de constitution qui fait actuellement objet de tournée, n’est pas différent de celui qui a été adoptée sous la transition. Parlant des reformes pendant cette période de transition, les membres du comité ont souligné que plusieurs reformes ont été opérées dans l’objectif de normaliser la vie publique et politique et ce sont notamment la loi anti-corruption, celui sur le code minier et le bail locatif qui ont été cité en exemple. « Des tentatives de remise en cause d’actes audacieux et des dispositions pertinentes de certaines lois sont inquiétante et provoqueront des reculs très grave à la fondation de la république, du coup, annihilent les efforts de tous les acteurs ayant contribué à sa production », ont-ils déclaré.
Pour les membres du comité de veille, le CNT a été une représentation réelle en ce sens qu’aussi bien les organisations de la société civile que les partis politiques, tous y étaient représenté.
La récente nomination de l’ancien président du CNT, Cherif Sy comme haut représentant du président du Faso a été évoquée lors de la rencontre et cette nomination est bien appréciée dans les rangs des organisateurs du point de presse. Ils estiment que c’est une reconnaissance des efforts fournis par les acteurs du CNT, avant d’indiquer que cela est prévu dans la constitution et que ça ne peut donner lieu à aucun débat.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
