« Le Burkina Faso a besoin de bien plus que des balles et des bombes. L’engagement militaire seul ne permet pas de protéger les communautés vulnérables. Les états soutenants les efforts militaires pour réprimer les violences n’ont pas encore répondu aux énormes besoins humanitaires avec la même intensité », a déclaré le Secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), Jan Egeland. Par ailleurs, il ajoute que : « Dans la ville de Barsalogho, au nord du pays, j’ai entendu des histoires de certains des 70 000 habitants qui ont récemment fui. Ils survivent dans des camps où les besoins en eau, nourriture et éducation sont majeurs. Notre travail est gravement entravé par l’insécurité et le manque de financement. Les états n’ont pas compris qu’il s’agit de la crise de déplacement ayant la croissance la plus rapide au monde. Nous assistons à une réponse humanitaire minimale pour une catastrophe humaine maximale ». Et pour conclure, il déclare : « Nous devons de toute urgence renforcer notre présence pour apporter l’aide et la protection dont ces familles ont besoin. Beaucoup m’ont dit qu’ils ne dorment pas la nuit par crainte de nouvelles attaques. La plupart sont des mères célibataires, les maris et les pères étant souvent morts ou ayant fui les attaques visant souvent les hommes ». Infobf.net
Insécurité au Burkina Faso : Voici ce que pense Jan Engelan, le SG du Conseil norvégien pour les réfugiés Spécial
samedi, 26 mars 2022 16:28 Écrit par Infobf.net Publié dans SociétéLe nombre de personnes déplacées au Burkina Faso a été multiplié par dix l’année dernière, pour atteindre plus de 560 000. Ce chiffre devrait monter en flèche pour atteindre 900 000 personnes d’ici avril de cette année, alors que les violences continuent de contraindre des familles à quitter leur foyer.
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