Claude Bartolone président de l’Assemblée nationale de la république française à sa sortie d’audience a affirmé que cette visite vise à renforcer les liens de coopération entre les deux institutions. Pour le renforcement de la démocratie au pays des hommes intègre l’Assemblée nationale de la république française entend apporter son soutien. Il s’agira de séances de formations à l’endroit des élus du peuple de l’hémicycle burkinabè. « Il n’y a pas de leçon à donner aux députés du Burkina Faso, c’est à eux de choisir ce qui est utile pour eux et nous allons les aider » a précisé Claude Bartolone. Pour mieux renforcer les liens de solidarité et de partenariat entre les deux institutions parlementaires, un mémorandum a été signé. Ce mémorandum d’entente et de coopération a pour objectif de définir le cadre général de la coopération entre l’Assemblée nationale du Burkina Faso et l’Assemblée nationale de la France en matière de formation. Cette coopération concerne les domaines de la formation du personnel, la formation des députés et les échanges d’expériences et de bonne pratique. En cas de besoin, les parties se concerteront pour définir les actions concrètent à mettre en œuvre.
Les présidents des deux institutions
Pour Claude Bartolone, les différentes formations devront permettre aux députés d’être bien outillés afin de travailler conformément aux exigences de la démocratie. Abordant le dossier Thomas Sankara, le française a affirmé que c’est une histoire qui concerne le Burkina Faso. Cependant, il a rassuré que son institution sera aux côtés de la justice française pour qu’elle permette au Burkina Faso de connaitre la vérité. En ce qui concerne la question du FCFA qui fait gorge chaude actuellement en Afrique, Claude Bartolone a laissé entendre que c’est une monnaie africaine. « La France-Afrique est fini !» a-t-il soutenu.
Salifou Diallo, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a remercié son homologue français et sa délégation pour cette visite. Pour lui, cette visite et singulièrement la signature du mémorandum, permettront non seulement de renforcer les liens mais aussi d’élargir le champ de coopération entre l’Assemblée nationale de la république française et celle du Burkina Faso.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net