Des hommes et femmes de médias ont été somptueusement conduit dans l’univers de la Police nationale ce samedi 26 novembre 2022. Une large présentation de l’institution et du Corps a été faite aux journalistes, partant du superficiel au plus essentiel des choses à savoir sur ce corps de métier au Burkina Faso. Ainsi, on note déjà qu’en terme de classement, la Police nationale du Burkina Faso est logée à la 83e place au niveau mondial, 7e au niveau africain et 2e dans la sous-région Ouest-africaine.
Il faut également souligner que l’institution Police nationale compte 15 Directions centrales de la Police national (DCPN), 13 Directions régionales de Police nationale (DRPN), 45 Directions provinciales (DPPN), 45 Commissariats centraux, 145 Commissariats de district (CPD), 21 Postes de Police frontière (PPF), 05 Services régionaux de la Police Judiciaire (SRPJ), 13 Services régionaux de la sûreté de l’Etat (SRSE), 04 Brigades régionales de protection de l’enfance (BRPE), 12 Groupements de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), 02 Brigades anti-criminalités (BAC) et 02 Unités d’interventions polyvalentes (UIP). Le présidium de la conférence de presse
Pour ce qui est de l’effectif, on retient qu’en 2022, la Police nationale compte environ 20 000 membres dont 80 % ont moins de 35 ans et 5% de femmes. Dans la pyramide des grades, il a été dit que 3% de cet effectif sont des Commissaires de Police, 7% des Officiers de Police et 90% des Sous-officiers de Police.
Cette rencontre d’échange entre médias et Police nationale est d’une importance certaine pour les deux entités. Et pour le Contrôleur général de Police, Roger Ouédraogo, par ailleurs directeur général de la Police nationale, « elle vise à renforcer la collaboration entre les médias et son institution » d’une part et d’autre part, créer un rapprochement entre elle et les populations. Le DG de la Police nationale est affirmatif qu’il n’y a pas de Police sans citoyens et qu’il n’y a pas de Police sans populations et pour cela, les médias constituent justement pour eux cette interface entre les deux groupes.
Le Contrôleur général de Police, Roger Ouédraogo, DG de la Police nationale
« Nous souhaitons que nos relations avec les médias puissent s’affermir et que nous aboutissions à un réseautage qui nous permette de recevoir beaucoup du monde des médias afin d’installer la Police nationale sur des bases plus saines en termes d’efficacité », a indiqué le DG de la Police nationale.
Plusieurs sujets et problématiques ont été abordés au cours de cette rencontre mais il est difficile de parler de la Police sans évoquer cette tache noire qui se laisse souvent voir à son niveau, notamment en ce qui concerne les questions de corruption. Alors sur le sujet, le patron de la Police nationale, pense qu’il appartient à la presse et à la Police de travailler ensemble et faire en sorte que le citoyen ne soit plus complice de cette corruption. Pour ce faire, il souhaite que « dès que le policier a fait son travail et que d’une manière ou d’une autre vous devez payer une contravention, rentrez chez vous après avoir pris votre papillon. Ne tournez pas autour du policier, il n’y a rien à faire là -bas. Allez payer la contravention. Il n’y a aucune raison qu’un citoyen donne mille francs ou deux-mille francs à un policier ».
Des cadres de la Police nationale assistent à la rencontre
Autre point, c’est ce qui est des domaines d’interventions de la Police nationale. Sur ce, le chef de la division Communication et des relations publiques, le Commissaire Apollinaire Kafando, explique que ces domaines concernent l’ensemble des missions de la sûreté de l’État, la sécurisation intérieure qui prend en compte tout le territoire national, tout comme la protection des personnes et des biens.
Lors de cette rencontre d’échange, les médias ont été informé de l’existence d’un Groupement des unités mobiles d’intervention (GUMI). Cette unité a été mise en place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme en appui aux unités opérationnelles de la Police nationale sur le terrain. Le GUMI regroupe en son sein plusieurs démembrement de la Police nationale qui ont déjà bénéficiés des formations renforcées et sont déjà sur le terrain dans des zones à sécurité précaire.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net