Conscient que la santé reproductive des adolescents et des jeunes est un maillon essentiel dans le processus d’accélération de la transition démographique. les membres de l’association "SOS Jeunesse et Défis", ont tenu des plaidoyers avec les responsables des différentes délégations spéciales des communes du pays.
Il s'agit là , d'un objectif de contribuer à la mobiliser des ressources endogènes pour le financement de la planification familiale au Burkina Faso.
Il est à rappeler qu'au Burkina Faso, les jeunes représentent 67% de la population et c’est cette même jeunesse qui contribue en terme de procréation, car les jeunes font face à beaucoup de phénomènes et à toute sorte de comportements malsains, a laissé entendre Kansono Bénédicte, la responsable du projet.
Les membres de " SOS Jeunesse et défis " en séance de travail
Kansono Bénédicte a fait noter qu'avant de s'attaquer aux différents problèmes, les jeunes doivent être prioritaires dans le plan national de planification familial. À l'en croire, beaucoup d’activités ont été déjà réalisées et le bilan est satisfaisant.
Pour Madeleine Siri, représentante du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction et la planification familiale au Burkina Faso, de telles initiatives leur offrent une tribune pour s’exprimer et permet l’implication des jeunes à la tenue des activités sur la santé reproductive. Elle soutient que « lorsqu’on fait quelque chose pour les jeunes, sans les jeunes, c’est contre les jeunes ».
Le plan national de planning familiale 2021-2025 dédiées aux adolescents et aux jeunes s’inscrit dans une vision de réduire la mortalité maternelle et infantile, de maîtriser la croissance démographique et de contribuer à la capture du dividende démographique.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net