Situation nationale : L'Union d'action syndicale (UAS) discute avec le premier ministre Spécial

lundi, 26 septembre 2022 17:44 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Le mercredi 26 septembre 2022, le premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, a reçu en audience, une délégation de l’Unité d’action syndicale (UAS). Les hôtes disent être venus faire part de leurs préoccupations au chef du gouvernement, des préoccupations qui tournent autour de l’insécurité, la vie chère, les atteintes aux libertés, mais aussi de l’augmentation des salaires des membres du gouvernement.

Au sortir de cette rencontre, l'UAS dit avoir effectivement échangé avec le premier ministre sur plusieurs sujets dont la question de l’augmentation des salaires des membres du gouvernement de la transition. A ce titre, El Hadj Inoussa Nana, porte parole de la délégation, explique, qu’ils ont montré leur mécontentement face à ce qu’ils qualifient de « luxe », contraire à leur demande de réduction du train de vie de l’État.

« Sur le régime passé, nous avons toujours lutté pour la réduction du train de vie de l’État et cette fois-ci, nous voyons qu’ils sont allés au double. C’est cela qui nous a vraiment inquiétés, d’autant plus qu’en retour, on ne voit rien qui est fait pour les travailleurs et la population ». Inoussa Nana indiqué que le premier ministre leur a dit que, « le gouvernement assume cette augmentation » et que cette augmentation est liée à la vie chère.

Mais de leur entendement, si vraiment c’est lié à l’inflation, pourquoi est-ce que ce sont seulement les membres du gouvernement qui en sont les bénéficiaires ? Et les travailleurs et la population ? À ces préoccupations de l'UAS, Inoussa Nana fait savoir que la réponse du chef du gouvernement a été que Â« les gens sont très critiques et alarmants, mais en réalité et comparativement, il pense que le gouvernement n’a pas trop exagéré », une réponse insatisfaisante pour l'UAS.

L'union d'action syndicale dit ne pas être passe par quatre chemins pour signifier leur désarrois à l'autorité. « Nous ne sommes pas très ravi avec cette façon de faire. La vie est chère pour tout le monde, pour la population, pour les travailleurs bien plus que pour les membres du gouvernement qui, eux, bénéficient déjà de certains avantages. Ils ne sont pas les plus démunis », .confie-t-il.

En ce qui concerne la question sécuritaire, UAS, exige que le rapport sur le drame d’Inata soit publié pour envisager une suite judiciaire. Sur la question des libertés publiques bafouées de nos jours, les syndicats souhaitent que le gouvernement soit regardant sur les exactions des citoyens sur d’autres citoyens, les forces de défenses et de sécurités et sur les civils.

 

Salamata NIKIEMA

 Infobf.net  

 

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