Après plusieurs jours de travaux pratiques en atelier dans les domaines de la musique, la danse, la percussion des instruments de musique tels la flûte, la guitare sèche, la guitare basse, le piano, etc. les apprenants ont restitué tour à tour devant le public, tout ce qu'ils ont appris. Désormais, ils savent faire quelque chose grâce à ce camp vacance.
Aux vues des prestations et de l’engagement des enfants, l’association Philadelphie, par le baie de la présidente Kadiatou Haezbrouck/Tao se dit très satisfaite.
Une première tentative qui, pour la présidente de la structure, avait comme objectif de veiller à ce que tous les acteurs soient mis en place pour sa réussite. « Certains talents cachés se sont manifestés, certains désirs sont nés, des rêves se sont créés, tous suivant des chemins conduisant à leur destiné », a indiqué Kadiatou Haezbrouck/Tao.
De son avis, l’aventure a été courte mais très riche. Elle a fait la promesse que les enfants ne seront pas abandonnés à eux-même après cette formation mais bénéficieront d'un suivi.
Le directeur général du Centre de formation professionnelle de Ouagadougou, lors de sa prise de parole a fait savoir que la musique touche la sensibilité des enfants en situation difficile. Abdoul Guébré a souligné que son centre héberge plus d’une cinquantaine d’enfants et ils ont eux tous participé à ce camp vacance artistique. Pour lui, l’objectif est atteint.
« Nous sommes satisfait et nous remercions les encadreurs. Nous avons des enfants spéciaux en difficulté comportementale et ce type d’activité peut les canaliser et les impacter positivement», souligne Abdoul Guébré qui ajoute qu'on ne cherche pas à avoir de grands artistes, «mais à toucher leur coté sensible et avoir des intentions de devenir des artistes». Il a pris l’engagement de faire mieux l’année prochaine pour les amener à s’appliquer d’avantage.
Ce camp vacance a été une réussite grâce aux membres du groupe «Harmonia», dont le premier responsable, David Ouali, dit avoir passé des moments inoubliables avec les enfants. « Même si au début on a eu du mal à les unir, au fil du temps ils se sont intéressé et à pris à aimer les différents ateliers », précise David Ouali.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
