« Le Président du CSC est élu par ses pairs et nommé par décret du Président du Faso. Une fois nommé, le Président exerce ses fonctions jusqu’à l’épuisement de son mandat de conseiller, sous réserve des dispositions de l’article 37. Le Président est secondé par un Vice-président élu par ses pairs. Il assure l’intérim en cas d’empêchement momentané du Président ».
Voici les dispositions de l’article 28 de la loi organique N°015-2013/AN portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication, dispositions auxquelles ce sont conformés aujourd'hui les neufs conseillers de l'instance de régulation des médias au Burkina Faso, le CSC.
En effet, le poste de président qui était vacant depuis la démission de Me Mathias Tankoano le 26 septembre 2021, a finalement trouvé son occupant, qui est Abdoulazize Bamogo, lui qui assurait l'intérim de la présidence depuis donc près de huit (8) mois déjà . Abdoulazize Bamogo, président élu du CSC et Eugénie Yaméogo/Ouattara, vice-présidente
C'est en présence d'un huissier de justice que le vote a eu lieu, et c'est en toute conformité que Me Gislaine Sanou a validé ces élections.
Une vice-présidente à également été élue et c'est en la personne de Eugénie Séraphine Yaméogo/Ouattara. Elle seconde ainsi le président Bamogo à la tête de l'institution pour un mandat de cinq (5) ans.
En rappelle, quatre nouveaux conseillers avait prêté serment le 27 mai 2022 en remplacement des démissionnaires et le lundi 30 mai, c'est Abdoulazize Bamogo qui démissionnait de son poste de vice-président.
Lionel Kaboré
Infobf.net