Juste un peu avant puis, après le coup d’Etat du 24 janvier 2022, de nombreuses Organisations de la société civile ont vu le jour au Burkina Faso et c'est le cas du Mouvement de libération du peuple (MLP) qui fait le lancement officiel de ses activités ce jeudi 10 février 2022.
Les leaders de cette OSC se sont exprimés et ont donné les raisons de la mise en route de leur mouvement. Le Burkina Faso, ont-ils estimé, a besoin d’une gouvernance "rigoureuse " dans la gestion des affaires publiques. Selon le secrétaire général de la structure, Isidore Gouba, "la gouvernance sous l’ancien président du Faso Roch Kaboré était catastrophique et il était temps de choisir une autre voie, au risque de compromettre l’avenir du pays".
Pour lui, il est necessaire de choisir une autre politique pour d'une part, restaurer l’autorité de l’État, ce qui permettra de magnifier le vivre ensemble dans la paix, la cohésion sociale, l’harmonie et d'autres parts, de rendre opérationnelles les Forces de défense et de sécurité. Avec l’avènement des militaires au pourvoir, le MLP dit se réjouir et entend apporter son soutien à ces nouvelles autorités. Les conférenciers du jour disent fonder l’espoir que "le nouveau président du Faso Paul-Henri Sandaogo Damiba, fera de son possible pour bouter les terroristes hors de nos frontières".
Après avoir présenté le Mouvement à la presse, le porte-parole de la structure a donné un bref apperçu des activités qui seront entreprises sur le terrain dans le sens de faire connaître cette nouvelle organisation par les populations burkinabè. Ainsi, la première activité, précise-t-il, sera une visite dans les prochains jours, aux déplacés internes. Toutefois, en rappelant que le MLP est apolitique, il indique que leur structure entend mener des activités de soutiens mutuels et d'assistance aux personnes nécessiteuses.
A la question de savoir si ce Mouvement n’est pas une OSC de trop, Isidore Gouba ne l'entend pas de cette oreille. Il explique que leur mouvement s’appuie sur l’adage populaire selon lequel " une seule personne ne peut pas tout faire, mais à deux on y arrive facilement ".
C'est cette vision, a-t-il fait savoir, qui a prévalu à leur décision de jouer leur partition dans la construction du pays.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
