Lutte contre l’insécurité : le gang du sieur « Boko Germano de Francisco » est aux arrêts

dimanche, 19 février 2017 10:38 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Le lundi 13 février 2017 à Ouagadougou, la gendarmerie nationale était face à la presse. Il s’est agit de la présentation d’un gang de cybercriminels, qui était localisé dans la cité AZIMO du quartier Ouaga 2000, ce lieu leur servait de base, un quartier général à partir duquel ils faisaient leur besogne. Pour le capitaine Isaac Sanon, une vingtaine de personnes a été victime de cette bande et le montant du préjudice financier est estimé à 25.000.000 FCFA. 

C’est suite à de multiples plaintes portées à l’unité pour arnaque que la gendarmerie après une enquête a pu mettre la main le jeudi 2 février dernier, sur ce gang. A l’issu des investigations, selon le capitaine Isaac Sanon, ses hommes ont mis à nu les agissements de ce groupe de malfaiteurs dont le cerveau serait le sieur Boko Germano de Francisco de nationalité étrangère qui agissait avec deux étudiants burkinabè dont l’un est en troisième année de droit et l’autre en première année de philosophie. Ils avaient aussi plusieurs autres complices qui selon les forces de l’ordre, sont actuellement en fuite.

Après perquisition du domicile des présumés arnaqueurs, les hommes du capitaine Sanon, ont découvert du matériel composé de 26 téléphones portables, 1 ordinateur, 43 puces de cinq pays de la sous-région et un pays Européen, 1 clé USB ainsi que des documents de transfert d’argent, un modèle de lettre d’appât et des adresses des victimes enfouis dans un WC.

lutte-contre-insecurite-materiels-infobf-2Une vue du matériel saisi

Le cerveau du gang sieur Boko Germano de Francisco, suite à une interrogation a reconnu les faits à lui reprochés. D’autres membres du gang sont en fuite mais, l’unité de la gendarmerie a indiqué que les investigations se poursuivre.

Leur mode opératoire, selon toujours le capitaine Sanon, consistait à utiliser des méthodes connues telles que le triangle, le Wash et le métal pour abattre leur victimes.

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Ces cybercriminels par le biais des multiples téléphones utilisaient un logiciel qui faisait apparaitre le numéro appelé et l’indicatif de n’importe quel pays à partir de leur position.

Toujours selon le capitaine, ils faisaient croire à leurs victimes qu’ils ont un projet rentable mais qu’ils ont besoin de soutien financier pour le réaliser. Dès que vous mordez à l’hameçon vous êtes floué.

Le groupe des malfrats, déjà présenté au procureur du Faso répondra bientôt des faits à eux reproché devant les tribunaux.

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

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