Immunité pour le Mogho Naaba et inviolabilité de son Palais : L'association ANDI-K en fait son combat  Spécial

mardi, 24 août 2021 15:49 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Août 2020

Dans le cadre de ses missions de contribution au développement socio-économique des communautés urbaines et rurales du Burkina Faso, l’Association Nabouyizanga pour le développement intégré du Kourwéogo (ANDI-K) plaide pour la reconnaissance et les mérites du Chef suprême des mossés, le Mogho Naaba Baongho. Pour ce faire, ANDI-K a animé un point  de presse le lundi 23 août 2021 à Ouagadougou.

L'objectif visé par cette rencontre avec les hommes et femmes de médias, c'est d'é lairer l'opinion publique sur les prérogatives d'immunité du Mogho Naaba et l'inviolabilité de son Palais. D’entrée de jeu, le président de ANDI-K, Inoussa Ouédraogo a formulé le vœu de voir les autorités burkinabè octroyer une faveur à sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, un statut d'immunité, à l’image des parlementaires.

Inoussa Ouédraogo a aussi indiqué que, pour "les services rendus à la Nation". Selon lui, ce choix se justifie par le fait que "le Mogho Naaba se démarque bien de la politique" et il a marqué l'esprit des burkinabè par sa sagesse et sa pondération qui font de lui, un « modèle ».

Pour les conférenciers du jour, le chef des mossés a acquis une importance certaine au sein de la vie sociale de l'ensemble des burkinabè, sans distinction quelconque. En ce qui concerne l’inviolabilité du Palais de sa Majesté, il s’agit pour ANDI-K, d’une protection juridique à l’égard de biens de personnes ou de lieux. Inoussa Ouédraogo a appuyé son argument sur l’article 22 de la convention de Vienne de 1961. Pour lui, cette démarche entreprise ne consiste pas à laisser les « mains libres » aux chefs traditionnels.

Le porte-parole de l’ANDI-K fait comprendre sa crainte que des personnes mal intentionnées puissent se couvrir pour commettre quelques exactions dans cet espace hautement important pour les burkinabè.

C’est pourquoi, il a annoncé la mise en place d’une commission pour réfléchir sur la question. Cette  initiative, a souligné M. Ouédraogo, vise à faire des propositions qui vont obtenir l’assentiment des autorités et du principal concerné, le Mogho Naaba avant toute initiative de mise en oeuvre.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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