Renforcer les connaissances et la contribution des journalistes et blogueurs dans la promotion de la santé reproductive/planning familial, c’est l’objectif de l’atelier qui se tient, depuis le 10 août dernier, à Ouagadougou, sous le magistère de l’UCPO. Cet atelier qui réuni les pays membres du partenariat de Ouagadougou, regroupe une soixantaine de participants.
Durant ces trois jours de formation, ces participants auront droit à plusieurs communications sur la promotion de la santé reproductive/planning familial. Une immersion de ces dernierd est également prévue sur des sites comme le Centre d’écoute des jeunes, l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et dans certains Centres de santé et de promotion sociale (CSPS). Les données sur la santé reproductive/planning familial ne sont guère reluisantes. Elles sont actuellement de 6,5 millions.
Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé
C’est pourquoi les initiateurs de cette formation se fixent pour objectif d’atteindre 13 millions d’utilisatrices de méthodes contraceptives d’ici à 2030. Par ailleurs, l’UCPO a identifié quatre (4) priorités dans sa nouvelle stratégie 2021-2030. Ce sont la recherche, les normes sociales, la planification familiale en contexte humanitaire et la mobilisation des ressources.
Dans son allocution, le ministre de la Santé, Professeur Charlemagne Ouédraogo, a fait la genèse du partenariat de Ouagadougou dont l’idée a germé en 2011. « Très rares étaient les pays membres où la prévalence de la contraception moderne dépassait 10% », a fait savoir le ministre Charlemagne Ouédraogo. Le Burkina Faso enregistre des résultats fort encourageants dans le domaine de la planification familiale.
Ainsi, le pays est passé de 16% en 2012, à 31,9% en 2020. Ce bond qualitatif est à mettre à l’actif du Plan national d’accélération de la planification familiale (2017-2020). Ce qui n’a pas laissé indifférente Marie Ba, Directrice de l’UCPO. Elle a félicité le Burkina Faso pour les efforts consentis et le leadership du ministre de la Santé qui ont permis d’atteindre un taux de prévalence de 39%.
Marie Ba, Directrice de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou UPCPO
« La souveraineté contraceptive au Burkina Faso est un facteur d’émulation pour la sous-région », foi de Marie Ba. L’achat des contraceptives, de l’avis de la Directrice de l’UCPO, couvre les besoins. C’est ce qui fait qu’il est passé à la gratuité de la planification familiale. Ce qui constitue une preuve que notre pays accorde de l’importance à la santé des femmes et des enfants.
En rappel, cet atelier de formation se tient autour de « la planification familiale dans un contexte humanitaire, l’impact de la Covid-19 sur les DSSR et la mobilisation de ressources locales ». Les participants sont venus de neuf (9) pays membres que sont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, le Togo et le Burkina Faso. Après Dakar en 2014, Bamako en 2017, c’est autour du Burkina Faso d’abriter cet atelier régional.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net