L’évolution perpétuelle du secteur de l’information et de la communication impose de nouveaux défis au Conseil supérieur de la communication (CSC) en tant qu’instance régulateur des médias. C’est pour être en phase avec les réalités du moment que le Conseil supérieur de la communication a mis en place le présent plan stratégique.
L’optimisation de la régulation du secteur de la communication et le développement institutionnel sont les deux orientations stratégiques du plan stratégique du CSC à l’horizon 2021. La mise en œuvre de ces orientations devra permettre au Conseil supérieur de la Communication de mettre à profit ses forces et ses atouts dans les domaines qui soient cohérents avec sa raison d’être. Ce plan devra également permettre au CSC de concrétiser sa vision et servir de base pour le pilotage organisationnel.
Une vue des participants
Pour la réussite de ce nouveau plan, le CSC se donne pour mission d’être une autorité administrative indépendante chargée de la régulation de la communication au Burkina Faso. Ainsi, à l’horizon 2021 le Conseil supérieur de la communication se veut être une institution moderne de proximité, forte, crédible, reconnue et respectée sur l’échiquier national et international pour sa performance dans le domaine de la régulation de la communication publique.
Pour la présidente du Conseil supérieur de la communication Nathalie SOME, les énormes défis auxquels fait face son institution sont liés aux mutations du domaine de l’information et de la communication. Et à l’en croire, ces défis trouveront des réponses avec l’adoption du plan stratégique 2017-2021. A travers ce plan, la première responsable du CSC entend désormais orienter les actions de son institution dans une dynamique de développement institutionnel et d’optimisation de sa performance. D’ailleurs, Natalie SOME soutient que le plan stratégique du CSC trouve son ancrage dans l’axe 1 du Plan national de développement économique et social (PNDES) à savoir la réforme des institutions et la modernisation de l’administration pour promouvoir la bonne gouvernance.
Madame la ministre Rosine Sory Coulibaly, marraine de la cérémonie
Le ministre de l’économie madame Rosine Sory Coulibaly, marraine de la cérémonie, a pour sa part félicité les responsables du CSC pour l’élaboration de ce plan stratégique. Selon madame le ministre de l’économie, c’est un plan qui incarne la compétence, la rigueur, le sens élevé de la responsabilité et constitue de ce fait l’espoir de l’avenir de la régulation de la communication au Burkina Faso. Pour ce faire, Rosine Sory Coulibaly a rassuré Nathalie SOME et son équipe de la disponibilité de son ministère à accompagner le Conseil Supérieur de la Communication dans la mise en œuvre de son plan stratégique.
Selon le CSC, en 2016, le Burkina Faso comptait 295 médias toute catégorie confondue. D’ici à 2026, ce chiffre passera à 700 et à 1000 en 2036, d’où la nécessité du plan stratégique dont la mise en œuvre coûtera 8 997 500 000 FCFA.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net