Depuis le 9 mars dernier, notre pays fait face à la pandémie du coronavirus (Convid 19). Une maladie qui malheureusement fait des ravages dans nos contrées. Au jour d'aujourd'hui et selon les données officielles évolutives, le nombre de cas testés positifs avoisine le chiffre 300 avec malheureusement plus d'une dizaine de décès.
En ces circonstances douloureuses, la COP présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux malades. C'est l'occasion pour la COP d'appeler la population aux respects des consignes sanitaires prescrites par les spécialistes de la santé et à une solidarité agissante entre citoyen en ces périodes éprouvantes.
La COP adresse ses encouragements au corps médical qui, malgré, les moyens très limités déploie des efforts pour non seulement briser la chaîne de propagation mais aussi soigner les malades. Si la pandémie du COVID 19 n'épargne aucun pays au monde, il sied de noter une disparité criarde entre les politiques de riposte mises en place par les différents gouvernements. Et le gouvernement burkinabè occupe le bas du tableau en termes de mesures prises pour endiguer le phénomène et amoindrir les conséquences socio économiques de cette crise sanitaire.
Comme à son habitude, le pouvoir de Roch s'illustre négativement en démontrant clairement sa panne irréversible à apporter des solutions idoines aux maux qui se posent au pays. Plus que jamais la population est abandonnée par les tenants du pouvoir dans une grave crise sanitaire dont les vecteurs de transmission du virus sont d'ailleurs des hautes sphères de l'Etat.
N'est-ce pas là une irresponsabilité doublée d'une insouciance de nos autorités qui achèvent de convaincre de leur incompétence à gérer le pays. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement se complaît cyniquement à laisser la grogne sociale sans témoigner le minimum de respect au monde syndical. Pis, il se permet des coupures et suspensions abusives des salaires des fonctionnaires pour une grève fictive pour certains. Cela atteste à souhait que le pouvoir est résolument engagé dans une dynamique de misérabiliser le peuple burkinabè.
A cela s'ajoute les mesures restrictives consécutives à la pandémie sans accompagnement des populations. Fort de ce qui précède, la COP exige:
-La subvention des produits de grande consommation,
-La restitution des salaires des syndicats coupés et suspendus,
- La libération des prisonniers selon les recommandations des Nations Unies,
-Deux mois de facture d'eau et d'électricité gratuite
- Le respect du calendrier électoral,
- Un feu vert au conseil national des tradipraticiens pour des recherches thérapeutiques,
- Deux mois de loyer gratuit,
- La réouverture des marchés sous conditions,
- L'allégement des impôts,
- La révision des heures du couvre feu.
Ouagadougou le, 1er avril 2020
Ont signé:
Pascal ZAIDA du CED,
Marcel Tankoano du M21