10 ans de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) : Le parti va analyser ses forces et ses faiblesses Spécial

jeudi, 27 février 2020 23:25 Écrit par  Achille ZIGANI / Infobf.net Publié dans Février 2020

Dans le cadre de la célébration de ses 10 ans d’existence dans le paysage politique burkinabè, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), entend faire le point de sa participation à l'animation de la vie politique nationale et voir ses perspectives pour 2020. C'est le Comité d’organisation qui l’a annoncé au cours d’une conférence de presse, dans la matinée du jeudi 27 février 2020 à Ouagadougou.

« Les festivités du parti de l’Union pour progrès et le changement se dérouleront du 29 février et 1er mars 2020 », a déclaré le deuxième vice-président du parti, Adama Sosso avant d’ajouter que le thème est intitulé : « 10 ans de l’UPC, combat pour le vrai changement ». Pour lui, cette problématique est d’actualité car en adéquation avec la réalité du combat politique actuel. Suscité dans un contexte marqué par la soif de l’alternance, le parti du « lion Â» a évolué sans avoir à faire une seule compromission, déclare les conférenciers.

Présentement, après une dizaine d’années d’existence, le constat fait dans la gouvernance du pays, est toujours amère a-t-il déploré. A entendre Adama Sosso, le Burkina Faso a reculé « et surtout de la pire des manières Â». La montée de l’insécurité, la faim et la malnutrition ont abouti à une crise humanitaire sans précédent, affirme-t-il. Toute chose qui a entrainé, à ses dires, une économie entièrement à plat.

L'UPC a un bilan satisfaisant, a indiqué le deuxième vice-président du parti, étant donné qu’il y a des années de cela, le parti est venu en force aux élections couplées municipales et législatives de 2012. Et de poursuivre qu’à l’issue de ces échéances, il s’est émergé avec 19 députés, 19 maires et 1600 conseillers municipaux.

Les élections de 2015, le parti excepté le pouvoir d’Etat, a conquis 30% des suffrages avec 33 sièges de députés à l’assemblée nationale. Il a révélé qu’aux municipales de 2016, l’UPC a raflé plus de 3000 conseillers, 33 mairies et la présidence du Conseil régional du Centre-Est. Malgré les difficultés, le conférencier affirme que l’UPC se porte bien.

Pour le cas de la création du groupe parlementaire « UPC/RD Â» avec son corrolaire de difficultés connues, Adama Sosso a indiqué que ce sujet fait parti de ce qu'ils ont appelé « les faiblesses du parti», et que ce sera une problématique qui va être discutée lors du panel prévu dans le programme d'activité. Toutefois, il a reconnu que le choix des hommes qu’il fallait, a constitué pour le parti de Zéphirin Diabré, une défiscience.

Pour sa part, il a souligné que cette situation est inhérente à toute organisation politique ou sociale «au début, nous avons cru qu’on nous aimait », a-t-il regretté. En termes d’activités, le programme prévoit un panel, une projection de film documentaire sur l’histoire du parti, une exposition photos, un don de sang et un cross populaire.

Au cours de la commémoration de ce 10è anniversaire de l'existance du parti, l'UPC compte aussi procéder à l’installation des unions provinciales des jeunes et des femmes du Kadiogo.

 

Achille ZIGANI Infobf.net

 

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