Après plusieurs mois de lutte, le syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale, SYNTSHA, dit n’avoir toujours pas eu gain de cause quant-à la satisfaction de sa plateforme revendication.
En premier lieu, le secrétaire général du SYNTSHA a indiqué que «bilan d’un an du MPP au pouvoir est plus que décevant» car, poursuit-il, «la rupture avec le passé attendue n’a pas eu lieu et les attentes des populations ont été profondément déçues sur tous les plans». Pour lui, le programme national de développement économique et social (PNDES) est un échec et une émanation des réformes économiques actuelle qu’on applique dans les pays comme le Burkina Faso. «L’échec va consister au fait qu’il ne va pas résoudre les problèmes des populations du fait qu’en Europe central, c’est la crise et le président français a dit que eux ils doivent se développer à partir de l’Afrique», a indiqué Pissyamba Ouédraogo avant d’ajouter que ces investisseurs ne sont pas des enfants de cœur et s’ils veulent rentabiliser leurs investissements, c’est au détriment de nos populations et il ne faut pas qu’on se fasse des illusions.
Le secrétaire général Pissyamba Ouédraogo
Pour ce qui concerne le deuxième point, les conférenciers du jour, ont affirmé que depuis leur crise qui dure quelque mois, le gouvernement ne veut toujours pas dialoguer. Et face à ce «mépris du gouvernement et à la situation catastrophique des formations sanitaires», les travailleurs de la santé humaine et animale n’ont d’autre voie que celle de la lutte pour faire aboutir leurs revendications. La structure syndicale, à travers cette conférence de presse, dit prendre l’opinion nationale à témoin sur «le silence révoltant» opposé à leur lutte qui ne vise que l’amélioration des conditions de prise en charge des patients.
Pour le SYNTSHA, les actions futures seront entre autre des luttes qu’ils vont mener qui sont conformes aux dispositions en rapport avec la lecture de leurs organisations. Dans ce cadre, ils annoncent pour les jours à venir une grève, une marche ou encore un sit-in et d’autres formes de lutte.
Pour le troisième point de l’ordre du jour concernant le bilan de leur lutte et les perspectives, le SG du syndicat, en termes de bilan a dit être insatisfait parce que leur plateforme revendicative n’a pas bougé du fait « des tergiversations du gouvernement ». Et comme perspectives, Pissyamba Ouédraogo, dira qu’il y aura le 4 février prochain, un conseil de direction de l’ensemble des travailleurs à la brousse du travail de Ouagadougou.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net