Dans la lutte contre les forces du mal qui endeuillent le Burkina Faso depuis 2016, le mouvement « Je suis Burkina », pense que l’heure n’est plus aux accusations tout azimut mais au travail à l’union et la solidarité entre les fils et filles du pays. Pour cette OSC, le pouvoir en place, l’opposition politique mais aussi les mouvements syndicaux et la société civile, tous doivent arrêter de s’accuser mutuellement sur ce qui se passe au Burkina.
A cette conférence de presse, les premiers responsables du mouvement disent être convaincus d’une chose, et cette chose pour Aziz Bougouma le coordonnateur de cette structure, est que « les maux que connait le pays aujourd’hui, sont l’œuvre du mal». « Nous sommes Burkina. Alors, si nous sommes tous Burkina, levons-nous à partir d’aujourd’hui et disons oui à l’unité nationale, oui à la cohésion sociale, oui au pardon, oui à la réconciliation nationale pour sauver notre pays», a-t-il signifié.
A en croire les conférenciers, le mouvement veut aller à la rencontre des filles et fils du Burkina de l’intérieur comme de l’extérieur du pays « sans considération partisane », pour diffuser ce message et travailler à aboutir à une paix durable au Faso.
Abdoul Aziz Bougouma, Coordonnateur du mouvement
Pour arriver à bout de la mission qu’il s’est assigné, « Je suis Burkina » il invite les burkinabè à adhérer à cette dynamique nouvelle de pardon, dont l’objectif est d’apaiser les cœurs et permettre aux populations de repartir sur des nouvelles bases avec un nouveau contrat social.
Au conférencier principal Abdoul Aziz Bougouma, d’ajouter qu’il faut que les burkinabè se mettent ensemble parceque, « l’heure du pardon, de la réconciliation et de la cohésion sociale a sonné». Selon, lui, il faut passer à l’acte, être courageux et associer tout le monde dans la lutte contre les terroristes.
Dans le cadre de la recherche de la paix et de la sécurité nationale, ce mouvement annonce des rencontres dans les 13 régions du pays avec différents publics cibles mais avec comme message principal, « Je suis Burkina, je contribue à la construction de ma nation».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net