Pour ce message adressé aux commerçants, leur demandant le boycott de la marche de l’UAS, la CAPSEI dit se baser sur la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso depuis un certain temps. Elle appelle les commerçants de tous les secteurs et ceux du secteur informel en particulier, à se démarquer de toute action visant à soutenir les manifestations des organisations syndicales du secteur public.
Au porte-parole de la coordination, Mamadou Kouama, d’expliquer que le fait de se démarquer de ces manifestations ne veut pas dire qu’ils sont contre. Pour lui, vu l’état de la situation sécuritaire du pays, il n’est pas propice de tenir ce genre d’activités.
A en croire les conférenciers du jour, il y a au sein de leur coordination, des syndicats qui sont affiliés à l’UAS, mais, compte tenu de la situation difficile du Burkina, ces derniers ont décidés de surseoir à leurs revendications. Car, pour eux, ils doivent faire une pause, parce que ce n’est pas le moment.
Pour la CAPSEI, l’heure n’est pas à des «manifestations inappropriées» vue la situation sécuritaire du Burkina, mais plutôt à une trêve syndicale avec le gouvernement, au moins jusqu’à la victoire des FDS sur les forces obscurantistes et barbares.
Née il y a de cela 6 mois, la CAPSEI dit regrouper plus de 200 associations issues du secteur informel. Elle invite les travailleurs et les burkinabè à être solidaires avec les déplacés en leur apportant l’appui nécessaire.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
