Après quatre (4) ans de service, Mamadou Ouattara cède sa place de Directeur général de l’ONASER, à Adama Kouraogo, inspecteur du Trésor public.
C’est le directeur de cabinet du ministère en charge des transports, Emmanuel Kueula, qui a conduit la passation de charge entre les deux personnalités.
Le DG entrant Adama Kouraogo et ....... le DG sortant Mamadou Ouattara
Pour le nouveau directeur général, Adama Kouraogo, c’est le «travail et rien que le travail» qui va primer. L’inspecteur du Trésor public dit introduire son mandat sous le signe de la « sensibilisation». Pour lui, pour produire des résultats satisfaisants dans leur secteur, il faut un changement total de comportements. Et pour y arriver, «il y n’a que la sensibilisation comme moyen», affirme-t-il.
Adama Kouraogo prend ainsi les reines de l’ONASER et compte faire de la mobilisation des autorités coutumières et religieuses, ainsi que des différentes couches sociales, une réalité autour des questions de sécurité routière. Il est convaincu que cette option est payante dans ce combat pour une meilleure sécurité routière dans notre pays.
Des officiels de la cérémonie
Mamadou Ouattara quant-à lui a remercié les premières autorités du pays, pour l’avoir permis d’assumer cette responsabilité quatre ans durant, tout en précisant que des acquis ont été engrangés durant ces années de service.
Au titre des réalisations sous forme de bilan et d’acquis, il fait noter qu’il ya eu la promotion de la sécurité routière, la contribution à l’amélioration de l’exploitation du réseau routier et la contribution à la fluidité du trafic dans le pays. Sur la base des résultats obtenus en fin d’année 2018, avec un taux d’exécution du plan d’action de 85%, le directeur sortant, estime avoir rempli la mission à lui confiée, par les autorités.
Une vue du personnel de l'ONASER qui assiste à la cérémonie
Il affirme laisser la « maison » à des personnes qui sont capables de lui donner un nouveau souffle en l’occurrence, le directeur général entrant.
Par ailleurs, Mamadou Ouattara dit partager une joie avec le reste du personnel, qui celle de savoir que la structure se porte bien. «Je le dis sans craindre que l’ONASER ne traverse pas un conflit social de nature à compromettre sa bonne marche», ajoute-t-il.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net