« Dignité », c’est le nom de baptême de la 10ème promotion des Elevés sous-officiers d’active, qui après deux ans de formation ont reçu leurs galons de Sergent ce 26 juillet 2019, en présence des plus hautes autorités des armées burkinabè.
Durant les deux ans de formation, les 69 stagiaires venus du Benin, du Togo, du Tchad, de la Côte d’Ivoire et bien sûr du Burkina Faso, ont bénéficié de formations techniques et pratiques qui sont en phase avec les défis actuels des forces armées nationales de nos différents pays. A cela il faut ajouter l’apprentissage au comportement militaire, à la mission opérationnelle, au physique militaire et sportive, etc.
Le délégué de la promotion, au nom de ses camarades, dit être fier de cette formation. Pour Hamadou Ouattara, ils sont aujourd’hui pleinement conscients des sacrifices consentis par leurs devanciers et frères d’armes dans la lutte contre le terrorisme.
Cette 10ème promotion de l’ENSOA dit être apte à rejoindre les théâtres d’Operations. « Si l’honneur nous est fait, nous n’avons aucun doute sur le fait que notre place se trouve là -bas. Nous sommes prêtes à servir, peu importe là où le devoir nous appellera », affirme le major de la promotion Hamidou Ouattara.
Au terme du cycle de formation de cette cuvée, le Chef d’Etat Major de l’armée de terre, Gilles Bationo, en se basant sur les excellents résultats engrangés par l’école, a affirmé avec conviction, que les objectifs de la formation ont été atteints. Il a déclaré par ailleurs que la 10ème promotion est apte à l’emploi de sous-officiers et digne d’être nommées au grade de Sergent.
Le Commandant de l’Ecole nationale des sous-officiers, le Capitaine Michel Ouédraogo, dit être satisfait du résultat obtenu après cette formation. En faisant le bilan, il a relevé des difficultés qui, pour lui, se situent entre autre au niveau des conditions de vie et de travail du personnel.
La construction d’un château d’eau pour pallier le manque d’eau, le renforcement de l’effectif de l’école et le rajeunissement du personnel d’encadrement, permis de conduire et les voyages d’études sont aussi des difficultés citées, qui entravent le bon fonctionnement de l’école.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
