Créer les conditions nécessaires pour une mise en œuvre efficiente du Projet d’appui aux populations dépendantes de la forêt (PAPF) par un renforcement des capacités de la communauté scolaire dans les communes concernées par ledit projet, tel est l’objectif de cet atelier de formation qui se tient ici à Kombissiri, et qui vise une meilleure appropriation de la problématique environnementale.
Ainsi, durant deux jours, les participants venus des trois communes où le projet intervient : Saponé, Ipélcé et Doulougou, seront outillés sur le concept de l’éducation environnementale. Les travaux se dérouleront en plénière en deux jours et seront ponctués de présentation sur le mécanisme de gestion des griefs et plaintes, sur l’éducation environnemtale, les techniques de reboisement, la gestion de bosquet et sur le suivi-évaluation des activités environnementales.
Appolinaire Kaboré, chargé des sauvegardes environnementales du mécanisme, représentant le chef des programmes de l’UICN
Pour le chargé des sauvegardes environnementales du mécanisme dédié aux dons, le choix des participants à cette formation n’est pas un fruit du hasard. Appolinaire Kaboré qui représente ici le chef des programmes de l’UICN, soutient que former les enseignants et encadreurs, les amener à leur tour à sensibiliser et conscientiser les élèves pour qu’il y ait un éveil de conscience allant dans le sens de la protection environnementale en milieu scolaire, n’est que bonifiant pour le pays.
Les critères d’identification des écoles participantes, ont été selon Appolinaire Kaboré, faits par rapport à leur proximité d’avec une forêt, un point d’eau pour les besoins d’arrosage, la disponibilité d’un enseignant pour assurer l’accompagnement de la suite du processus, etc.
Une vue des participants à l'atelier de formation
Les résultats attendus au terme de cet atelier, sont entre autre l’amélioration des capacités de la communauté scolaire en matière d’éducation environnementale ; l’amélioration des capacités de la communauté scolaire en matière de reboisement et gestion de bosquets, l’amélioration en matière de suivi-évaluation et gestion des activités environnementales ; etc.
Cinq enseignants et encadreurs de chacune des communes concernées par le projet, renforceront donc leurs capacités dans la problématique, pour ensuite être les relais auprès de leurs pairs. Au sortir de cette formation, le point focal, au nom des bénéficiaires, a apprécié l’initiative à leur endroit et a souhaité que tous les participants s’y mettent aussitôt au travail en faisant la restitution à sa base.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net