Le Premier ministre sur le chantier de la centrale électrique de Gounghin Spécial

lundi, 06 mai 2019 08:09 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Société

Ce vendredi 3 mai 2019, le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, est allé visiter les travaux de la Centrale électrique de Gounghin. Une des réponses du gouvernement pour faire face à la forte demande d’énergie pendant la période de canicule, c’est cette centrale qui va produire 50MW d’électricité. Ces 50 MW seront rejetés dans le réseau de la SONABEL. Christophe Dabiré s’est dit satisfait des travaux exécutés par l’entreprise Aggreko.

Les premiers Mégawatts de la centrale électrique de Gounghin sont attendus le 15 mai prochain. Cette centrale d’énergie située au nord de la capitale Ouagadougou, va renforcer les capacités d’offre en matière d’électricité de la SONABEL.

A quelques semaines de la date dite de « victoire » qui est sa mise en toute, le chef du gouvernement était en visite sur le site. Christophe Marie Joseph Dabiré, a pu toucher du doigt le niveau d’avancement des différentes réalisations. Il a expliqué que cette centrale électrique est une réponse pour réduire les délestages et soulager les populations pendant la période de forte chaleur.

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Selon lui, le niveau d’avancement des travaux est satisfaisant et il dit espérer que le délai du 15 mai sera respecté. C’est une centrale électrique de 31 groupes d’une puissance de 1,8 MW chacun et deux transformateurs de 40 MVA chacun. Sur le site sera installé 258 conteneurs avec du matériel de production d’énergie.

Le PM et le ministre en charge de l’énergie lors de la visite tous ces dispositifs ont été visités par le premier ministre et le ministre en charge de l’Energie Bachir Ismaël Ouédraogo. Pour le patron du département de l’énergie, toutes ces installations ont été réalisées en seulement 10 mois au lieu de 18 en temps normal.

Cette énergie de 50 MW, vont réduire le déficit énergétique de 100 MW, souligne Bachir Ouédraogo. Cette centrale électrique de Gounghin a été réalisée par l’entreprise Aggreko en collaboration avec des techniciens burkinabè. C’est un projet qui va coûter à l’Etat burkinabè la somme de 50 milliards de francs.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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