Dans le but de permettre aux membres des cellules communales en lien avec le projet PAPF de s’approprier du mécanisme de gestion des plaintes et des conflits et de conduire avec efficacité leur mission sur le terrain, une formation de deux jours a été initiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Cet atelier qui a été lancé, vise à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des membres des cellules communales de gestion des plaintes et des griefs liés au projet PAPF. Il permettra aussi de mettre l’accent sur les missions, le rôle des cellules sur comment enregistrer, traiter et archiver une plainte liée audit projet au niveau communale en vue d’amener les participants à s’approprier véritablement ces principes.
Oumarou Seynou, coordonnateur du projet PAPF
Au total, ce sont 32 cellules communales qui constituent un instrument de veille, de maintien de la paix et de cohésion sociale qui assurent des actions durables qui touchent les couches les plus vulnérables sur le territoire communal et qui sont installées dans la zone d’intervention du projet. Elles prennent part à ce présent atelier de formation.
Pour le coordonnateur du projet PAPF Oumarou Seynou, cette formation vient à point normé du fait qu’elle va permettre aux participants, d’être mieux outillés pour assurer leur tâche de prévention, de gestion des griefs et conflits et tout autre aspect lié au côté social avec beaucoup d’efficacité.
Des participants à l'atelier
Conscient de la nécessité de former les représentants des cellules des communes d’intervention de leur projet, le coordonnateur Oumarou Seynou, souhait que les participants s’impliquent complètement pendant la session, en vue de pouvoir une fois de retour dans leurs communes respectives, jouer leurs rôles et missions qui sont entre autre l’enregistrement, le traitement et l’archivage des plaintes.
En rappel, ce projet est voulu par les Organisations de la société civile et les communautés locales du projet, ce qui doit prendre en compte leurs besoins afin de favoriser leur participation à la mise en œuvre du programme d’investissement forestier. Ce programme a été initié par le gouvernement en 2016 et prend fin en 2020.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net