Burkina Faso : Des présumés trafiquants de peaux de Lions et de Panthères aux arrêts Spécial

samedi, 12 janvier 2019 09:00 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Société

Le 17 décembre dernier, la direction des opérations du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, avec le soutien du projet Ralf, a procédé à la saisie de 3 peaux de panthères et deux peaux de lions dans la région de l’Est du Burkina Faso. Dans le but d’éclairer l’opinion publique sur ce trafic illicite, ledit ministère a organisé une conférence de presse le vendredi 11 janvier 2018 et présenté le butin. 

Deux présumés trafiquants burkinabè qui avaient en leur possession des peaux de félins dont, deux de Lions partiellement protégés menacés d’extinction et trois de Panthères intégralement protégées ont été mis aux arrêts par les agents des Eaux et Forêts.

C’est suite à des informations reçues que la direction générale des Eaux et forêts a entrepris de filer ces deux individus suspects. Après des investigations, les agents ont pu démanteler le réseau des présumés trafiquants qui avaient des difficultés pour écouler les peaux de ces espèces protégées.

TRAFIC PEAUX-2

Selon les explications du secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Sina Sibidou, les peaux de ces animaux, qui sont destinées désormais à la vente proviennent du complexe WAP W-Arly-Pendjari, reparti sur le Burkina Faso, le Niger et le Bénin, une zone qui referme une grande population de lions en Afrique de l’Ouest.

Au regard de la situation sécuritaire à l’Est du Burkina Faso, le SG prévient qu’il faut craindre que le trafic ne se développe et que ces types de trafic, dont celui de la faune ne croisse avec la recrudescence du braconnage.

TRAFIC PEAUX-3

Pour Paul Djiguiemdé, directeur général des Eaux et forêts, dans la zone de chasse, un Safari Lion peut coûter environs dix millions de francs CFA, soit un minimum de vingt millions pour les deux Lions abattus. Et pour lui, des stratégies vont être mises en place afin d’éradiquer cette question ce qui va aider irréversiblement à la conservation de la faune. L’identité des présumées trafiquants n’a pas été relevée.

Les enquêtes sont toujours en cours, ont souligné les conférenciers et ces individus aux arrêts encourent une peine de prison de 1 à 5 ans ferme et une amende pouvant atteindre cinq millions de francs, selon la loi burkinabè.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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