Cette marche initiée par le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés viens en réponse au massacre de la population Peulh, perpétré par le groupe d’auto-défense Koglwéogo les 1er et 2 janvier dernier à Yirgou, un village de la commune de Barsalogho dans le Centre-Nord du pays.
A Ouagadougou, partie de la Place de la Nation, la foule a arpenté les artères de la ville pour crier et réclamer justice pour les victimes de cette tuerie missive.
Un mémorandum a été remis au Premier ministre où les marcheurs n’ont pas manqué de rappeler à l’Etat burkinabè son rôle et sa responsabilité dans le maintien de la cohésion sociale et le renforcement des liens entre les communautés, afin d’éviter ces cas se reproduisent.
Le porte-parole du Collectif le Dr Daouda Diallo « invite l’Etat à s’assumer » face à ce crime perpétré.
Lors du meeting, il a été annoncé qu’un des rescapés du massacre, un blessé a rendu l’âme ce jour même, alourdissant ainsi le bilan des victimes qui était de 49 morts selon le gouvernement.
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