Selon les statistiques de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés on note que dans le monde entier, en fin 2017, plus de 68,5 millions de personnes étaient considérées comme déracinées. Pour raison de guerres, de famines, de violences multiformes et d’autres catastrophes naturelles, des personnes sont dans des situations difficiles de refugiés.
Le Burkina Faso compte actuellement plus de 24 000 réfugiés sur son sol. Ils sont pour la plupart des maliens, installés dans deux camps consolidées dans la région du Sahel, notamment à Goudoubo et à Mentao.
Une vue des participants à la cérémonie d'ouverture
En marge à cette journée qui leur est dédiée, hommage leur a été bien rendu par l’Institut supérieur de la sécurité humaine et l’UNCHR, qui ensemble, ont tenu à organiser une série d’activités commémoratrices.
Selon le directeur académique de l’Institut, le Pr Fernand Sanou, cette journée portes-ouvertes est une occasion pour se convaincre de l’importance de l’activité pédagogique de son Institut. L’établissement selon son premier responsable, a pour mission de former des professionnels pour l’action humanitaire. Cette orientation est pour aider ceux qui font le choix de travailler dans ce domaine, à prendre conscience de l’ampleur et de la complexité de leur tâche sur le terrain, mais aussi, de la noblesse du métier.
Le directeur académique de l'ISSH, Pr Fernand Sanou
Au cours de cette journée plusieurs thématiques ont été abordées autour de la problématique «A la découverte de l’action humanitaire : protection internationale des réfugiés». Quoi de plus normal pour la représentante résidente de l’UNHCR au Burkina Faso Ioli Kimyaci, d’effectuer le déplacement de l’ISSH et participer à la commémoration.
Ioli Kimyaci a félicité les responsables de l’Institut pour «cette belle initiative qui constitue une plateforme d’échange autour des questions des réfugiés». Elle a par ailleurs rappelé que la prise en charge des réfugiés dans le contexte actuel au Burkina Faso, se heurte à de nombreuses difficultés liées à la méconnaissance des textes et informations, relatifs au statut et aux droits et devoirs des réfugiés sur la terre d’asile.
Cette journée n’était pas que réflexion, on n’y avait aussi droit à des expositions d’objets confectionnés par des réfugiés. Les stands ont été visités par les participants, qui ont eu le temps de découvrir la créativité de ces personnes, loin de leur terre patrie, mais avec une capacité de création solide comme du roc.
Visite des oeuvres exposées
Crée en mars 2014, l’ISSH a mis sur le marché de l’emploi ses premiers diplômés en Master et en licence le 26 mai dernier.
La gestion des refugiés requiert beaucoup d’attention, de volonté et de connaissance pratique. L’action de l’ISSH, qui forme dans ce domaine et qui met sur le marché des cadres compétents et motivés pour relever ces défis, est saluée par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net