Prélèvement pour l'effort de guerre : Des enseignants mécontents manifestent la colère (CNSE) Spécial

lundi, 02 janvier 2023 11:57 Écrit par  Salamata NIKIEMA Infobf.net Publié dans Janvier 2020

Au Burkina Faso, les réactions se poursuivent après l'annonce par la présidence en décembre de son intention de prélever 1% du salaire de chaque travailleur burkinabè pour financer la lutte contre le terrorisme. Jeudi 29 décembre, la Coordination nationale des syndicats de l'éducation a publié un communiqué pour faire part de son opposition à cette mesure. 

Annoncé le 9 décembre, ce fonds a comme principal objectif de lever environ 100 milliards de francs CFA, pour notamment payer et équiper les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). D'après le ministre de l'Économie Aboubacar Nacanabo, la solde des VDP et leur équipement nécessitent un financement évalué à 106 milliards de francs CFA.

Une enveloppe qui ne figure pas dans le projet de budget 2023, déjà en déficit de 600 milliards de francs CFA. Le président Ibrahim Traoré entend donc demander un effort de solidarité aux Burkinabè. L’actuel exécutif, dirigé par le président de la transition Ibrahim Traoré, avait présenté de nombreuses possibilités pour cette contribution volontaire des citoyens burkinabè.

Comme un prélèvement d'1 % sur le salaire net des travailleurs du public comme du privé, mais aussi des prélèvements sur les taxes de certains produits de consommation comme l'alcool, le tabac, internet, les produits cosmétiques ou encore la parfumerie.

Mais selon le coordonnateur de la Coordination nationale des syndicats de l'éducation (CNSE) Souleymane Badiel, les personnels de l'enseignement, comme tous les travailleurs, n'ont pas les moyens d'une telle contribution.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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